Les soixante premiers satellites Starlink ont été lancés en une fois plus tôt dans l'année pour tester les différentes séquences de création d'une constellation qui devra compter plus de 10 000 micro-satellites en orbite basse autour de la Terre en vue de fournir un accès internet depuis le ciel sur des territoires étendus et même inacessibles aux réseaux terrestres.

Fort de ce succès initial qui a validé un certain nombre d'éléments techniques, SpaceX va donner un coup d'accélérateur au déploiement de Starlink l'an prochain, un peu poussé aussi par ses obligations réglementaires vis à vis de la FCC (Federal Communications Commission).

Starlink satellite

Gwynne Shotwell, présidente de SpaceX, a indiqué lors d'une conférence que la firme espérait réaliser 24 tirs l'an prochain, soit un joli rythme de deux lancements par mois, en plus de ses missions commerciales programmées.

Sur la fin d'année 2019, les lancements de grappes de satellites Starlink ne se feront que si un client se désiste, ce qui laisserait la place pour quatre lancements environ. On ne sait pas encore si les lancements se feront depuis un lanceur Falcon 9 ou le puissant Falcon Heavy mais la firme aura de toute façon des lanceurs prêts à être utilisés.

SpaceX Starlink satellites

Les soixante premiers satellites Starlink

Selon Space News, la firme devrait encore réaliser 7 à 8 tirs avant la fin de l'année, qui s'ajouteront aux 10 déjà réussis, soit un total attendu de 18 lancements en 2019, et l'objectif des 24 à 25 lancements prévus sera difficile à atteindre, notamment du fait que certains clients n'étaient pas prêts dans les temps.

Gwynne Shotwell anticipe tout de même un nombre de tirs largement supérieur à 18 l'an prochain. SpaceX espère également obtenir la possibilité de déployer ses micro-satellites Starlink sur 72 plans orbitaux à 550 kilomètres d'altitude au lieu des 24 prévus, en mettant en avant le fait que cela permettrait d'assurer une couverture plus large et une mise en service accélérée, avec moins de tirs nécessaires.