On y croyait plus. L'arrivée de Spotify aux États-Unis fait parler d'elle depuis fin 2009, mais ce n'est véritablement que cette année que les choses se sont décantées avec les premières signatures de contrats pour accéder aux catalogues des majors du disque.

Si pour le service de streaming musical d'origine suédoise il manque encore un accord avec Warner Music, cela ne l'empêche pas d'annoncer à sa manière son débarquement outre-Atlantique : " le service musical primé qui a pris d'assaut l'Europe atterrira bientôt sur les côtes US. Des millions de titres prêts à être écoutés instantanément, sur votre ordinateur et votre mobile ".

Spotify ne donne toutefois pas de date précise pour son lancement US, et se contente de demander l'adresse email des internautes intéressés afin qu'ils reçoivent une future invitation. De même, l'heure n'est pas encore à dévoiler le modèle qui sera appliqué, en dépit de cette phrase : " n'importe quel titre, n'importe quand, n'importe où. Et c'est gratuit ! "

Il est à supposer que cette gratuité aura ses limites comme c'est le cas en France depuis le mois de mai dernier. L'offre gratuite est limitée à 10 heures d'écoute par mois, et cinq écoutes au maximum pour un même titre. Pour plus, il faut se tourner vers l'offre payante.

Spotify compte 10 millions d'utilisateurs dans le monde dont 1 million d'abonnés à un service payant. L'arrivée aux États-Unis intervient alors que les services basés sur le Cloud s'y bousculent désormais, et pas des moindres avec sur les rangs Apple ( à l'automne ), Google et Amazon, pour accéder à sa musique depuis n'importe où, voire une diffusion en streaming de sa bibliothèque musicale.

Il ne sera donc pas simple pour Spotify de trouver sa place.