La SPPF dénonce l'offre provocatrice de Free suite à la récente mise à jour de son service gratuit d'hébergement de fichiers volumineux.
Comme nous vous en informions (voir notre actualité), le FAI Free a récemment procédé à une mise à jour de son service gratuit pour tous les internautes, d'hébergement de fichiers de grande taille (jusqu'à 10 Go) en lui donnant une connotation plus marquée de partage, via la possibilité de créer des communautés virtuelles.
Le service dl.free.fr n'est toutefois pas du tout du goût de la SPPF, autrement dit de la Société Civile des Producteurs de Phonogrammes en France.
Free en bouc émissaire Dans un communiqué pour le moins véhément, la SPPF ne voit dans le service de Free qu'une invitation au piratage et à l'échange de fichiers illicites entre amis qui va participer à la chute déjà prononcée des ventes du marché du disque : " Ce nouvel outil, ouvert à tout Internaute, abonné ou non à un FAI, va indéniablement donner un nouvel essor à la contrefaçon numérique dans un contexte où le marché du physique continue de chuter inexorablement. "
La SPPF parle ainsi de pure provocation de la part de Free alors même que des discussions se tiennent dans le cadre de la mission Olivennes dont le le but est pour rappel de proposer un ensemble de mesures pour lutter contre la contrefaçon numérique et promouvoir en parallèle les offres légales de téléchargement. Plus que la mise à jour de dl.free.fr, un service pour lequel Free ne communique guère, sans compter qu'il est en place depuis plusieurs mois, c'est sans doute le contexte actuel qui a poussé la SPPF à sortir de ses gongs et ainsi faire ostensiblement étalage de sa position sur le sujet.
" Les labels indépendants de musique, fortement touchés depuis plusieurs années par la contrefaçon, attendent des pouvoirs publics une intervention rapide pour amener les FAI à se responsabiliser et à coopérer réellement, aux côtés des producteurs de musique, dans leur lutte contre la piraterie en ligne. Il en va de la survie et de la pérennité des labels indépendants qui veulent continuer à participer à la richesse et à la diversité de la création en France ", conclut la SPPF.
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