Après avoir longtemps insisté sur la nécessité d'un retour à trois opérateurs sur le marché de la téléphonie mobile, Stéphane Richard change son fusil d'épaule. Puisque Bouygues Telecom ne semble actuellement pas prêt à se laisser racheter à un prix décent et que Free se désintéresse désormais de l'opérateur, Stéphane Richard évoque la continuité d'un marché à quatre opérateurs.

Stéphane Richard Orange  Néanmoins, si aucun opérateur ne souhaite disparaitre du paysage, les alliances seront obligatoires et une fusion des réseaux mobiles parait inévitable :

"Les conditions générales font que le marché va rester avec les quatre acteurs existants. Nous ferons avec, mais à défaut d'une consolidation au niveau des entreprises, il y aura au minimum une consolidation au niveau des réseaux" indiquait-il sur l'antenne de BFM Business.

Il revient alors sur la mutualisation des réseaux signée entre Bouygues et SFR avant le rachat de ce dernier par Numéricâble, indiquant que si le contrat venait à être rompu " il y en aurait d'autres qui se feront ou qui pourraient se faire. Toutes les combinaisons entre opérateurs sont possibles et peuvent se faire, à l'exception d'une alliance entre Orange et SFR."

Reste que pour l'instant, Bouygues, qui se veut toujours dans la position la plus délicate, semble ne plus négocier ni avec Orange, ni Free concernant un éventuel rachat partiel ou total, ni même un rapprochement des réseaux. Mais Stéphane Richard ne ferme pas complètement la porte à Bouygues : " Orange-Bouygues, c'est possible". Reste qu'actuellement, les exigences de Bouygues ne paraissent pas réalistes pour une quelconque signature de ce genre, une situation qui pourrait changer si la mutualisation des réseaux avec SFR n'était prochainement plus d'actualité.