
Qualcomm a alors tenté toutes les procédures possibles pour casser la décision de l' ITC. Parmi celles-ci, la possibilité pour le gouvernement américain de poser son veto sur l'embargo imposé était l'un des grands espoirs du fondeur.
Le gouvernement américain a rendu sa décision publique le 6 août et a choisi de ne pas prendre parti. L'interdiction d'importation des puces Qualcomm est donc maintenue, à moins de trouver un accord entre les deux sociétés. Or, Broadcom n'entend pas transiger sur le prix des licences.
Qualcomm ne s'avoue pas vaincue

Broadcom, de son côté, se félicite évidemment du maintien de la décision de l' ITC et estime que son cas pourra servir de jurisprudence dans les affaires de propriété intellectuelle. La société a habilement manoeuvré en nouant un contrat de licence avec l'opérateur Verizon Wireless pour témoigner de sa bonne volonté.
La marge de manoeuvre de Qualcomm se réduit donc encore un peu. Désormais, il ne reste guère que la négociation forcée avec Broadcom ou la mise au point d'une méthode de contournement logicielle pour se sortir de l'ornière. A moins que l'appel déposé n'invalide l'infraction reconnue sur trois brevets le 14 août prochain.