Pas de surprise en tête du classement biannuel Top500 des supercalculateurs les plus puissants au monde. C'est toujours le supercalculateur chinois Sunway TaihuLight qui conserve la première place avec sa puissance de calcul de 93 millions de milliards d'opérations à virgule flottante par seconde (benchmark Linpack).

Installé au National Supercomputing Center dans la ville de Wuxi, le Sunway TaihuLight se destine à des modélisations dans le domaine du climat et de la météo. Fonctionnant avec un système d'exploitation RaiseOS basé sur Linux, ce superordinateur avait fait une entrée tonitruante dans le Top500 en juin dernier.

Sunway-TaihuLight

Plus que sa puissance de calcul, ce qui avait attiré l'attention est que le Sunway TaihuLight est équipé de 41 000 processeurs (SW26010 à 1,45 GHz avec chacun 260 cœurs) de fabrication chinoise. Son dauphin, le supercalculateur chinois Tianhe-2, qui avait longtemps trusté la première place avec ses 33,86 pétaflops, est par contre équipé de processeurs d'Intel.

Le Sunway TaihuLight est cinq fois plus puissant que le premier supercalculateur américain Titan qui est classé troisième (17,59 pétaflops). Par ailleurs, il figure à la troisième place du classement Green500 qui compare l'efficacité énergétique des supercalculateurs : 6 051,3 mégaflops par Watt. Avec sa puissance totale de 15 371 kW, c'est une réelle performance pour un tel système.

Dans le dernier Top500, la Chine et les États-Unis font jeu égal avec 171 systèmes classés. Derrière ces deux poids lourds, l'Allemagne (32 supercalculateurs), le Japon (27), la France (20) et le Royaume-Unni (17). Il y a un an, les États-Unis étaient largement en tête avec 200 systèmes contre 108 pour la Chine. Un défi à relever pour Donald Trump ?