
Causes du litige, violation de droits d'auteur et de marque déposée, publicité mensongère, concurrence déloyale et fraude. L'éditeur américain n'avait en effet pas apprécié de voir quelques-uns de ses logiciels phares contrefaits et revendus en son nom; un petit trafic que Symantec avait mis à jour suite à ses propres investigations.
Un logiciel de sécurité contrefait, toujours une mauvaise idée
A l'issue de la procédure judiciaire engagée, Symantec a annoncé mardi avoir obtenu réparation et les accusés devenus coupables devront lui verser la somme rondelette de 21 millions de dollars à titre de dommages et intérêts.
Bien évidemment, le membre de la Business Software Alliance qui lutte contre le piratage, se réjouit de cette décision dont les consommateurs sont les plus grands bénéficiaires. La BSA rappelle en effet souvent que les produits logiciels contrefaits sont généralement peu fiables, touchés par des dysfonctionnements et embarquent des malwares pouvant compromettre l'intégrité du système d'exploitation hôte.
Pour l'un des responsables de Symantec, un tel jugement est un coup fort porté contre ces syndicats et va contribuer à les marginaliser, rendant de fait leur activité de plus en plus suspecte aux yeux d'utilisateurs peu méfiants.