Pour rappel suite logicielle open source et multiplate-forme (Windows, Mac OS X, Linux), SeaMonkey comprend un navigateur Web, un client de messagerie électronique, un éditeur HTML, un client IRC, et utilise le moteur de rendu Gecko. Ainsi, la toute fraîche version 1.1.11 corrige une vulnérabilité partagée avec Firefox 2.0, celle relative à un débordement au niveau d'un objet CSS.
Reste que pour le cas de la version française, SeaMonkey a fait l'impasse sur la version 1.1.10, et donc la correction d'une dizaine de vulnérabilités. Il faut dire qu'entre la 1.1.10 et la 1.1.11, il ne s'est écoulé qu'une quinzaine de jours, et l'attente a été privilégiée. Contrairement à leurs homologues anglophones, les utilisateurs francophones ne corrigeront alors pas une seule et unique vulnérabilité en passant de la version 1.1.9 à la 1.1.11, mais 14 à l'indice de dangerosité variable, dont 6 critiques.
