Le PDG de Télémarket, " le premier supermarché online ", a accordé un entretien à nos confrères de 01net. Il prédit une année 2006 qui verra l'essor de l'alimentaire en ligne.

Telemarket logo png Selon Roland Coutas, les principales raisons qui font que l' alimentaire en ligne stagne depuis quelques années sont l'habitude, le bas débit et une certaine frilosité par rapport à ce secteur.

Il faut dire aussi que les prix pratiqués sont souvent identiques voire supérieurs à ceux pratiqués dans les temples de la consommation que sont nos grandes surfaces. Ceci est dû au coût de la livraison qui s'avère souvent rédhibitoire. A ce sujet, le PDG de Télémarket précise :

" Grosso modo,  on retrouve en ligne les prix pratiqués par les enseignes physiques de la grande distribution. Même la livraison est transparente : au dessus de 165 euros, qui est le panier moyen chez Telemarket, la livraison est gratuite. "

De bonne augure pour ceux qui seraient tentés de franchir le pas.

Autres manières de consommer, autres manières de penser. Ainsi, là où la traçabilité des produits en grande surface est souvent discutée et discutable, " Internet, c'est la traçabilité absolue " pour le produit mais aussi pour le consommateur. Il faut dire qu'en cas de problèmes sanitaires avec un produit, les clients seront plus facilement joignables. De ce point de vue, acheter en ligne représente assurément un avantage.

La fidélisation des clients passe par un changement de mentalités :

" Les consommateurs se rendent dans la même grande surface depuis 30 ans. Il faut changer leur façon de faire les courses. Un client doit passer chez nous trois à quatre commandes pour être fidélisé, sans quoi il retourne dans son magasin habituel. "

A l'heure où acheter un produit culturel en ligne est devenu monnaie courante et où ce secteur commence à atteindre un certaine maturité, 2006 pourrait bien être l'année de l'alimentaire en ligne. En tous cas, Télémarket souhaite continuer sur sa lancée :

" Nous avons réalisé un chiffre d'affaires de 50 millions d'euros sur l'année 2005, en croissance de 35-40 % sur les six derniers mois. Nous voulons tenir ce rythme de croissance sur l'année. "

Comme le dit le célèbre adage anglais, wait and see...

Source : 01net