La moindre variation de production des terres rares par la Chine peut avoir de lourdes conséquences en termes de prix ( même s'il existe d'autres sites de production dans le monde qu'il est possible d'activer ou de réactiver ) et la Chine elle-même aimerait pouvoir gérer plus librement cette ressource et ne pas la voir s'épuiser trop vite pour les besoins du reste du monde.
Bonne nouvelle ( ou pas, si l'on s'inquiète de l'impact environnemental ), des scientifiques japonais affirment que le fond océanique de l'Océan Pacifique est riche en terres rares, au point que l'exploitation d'un kilomètre carré de ce gisement suffirait à couvrir un cinquième des besoins annuels de l'industrie mondiale.
Moins de dépendance face à la Chine
Ces ressources se trouvent dans les boues abyssales présentes entre 3500 et 6000 mètres de profondeur, dans les eaux internationales au large de Hawai et de Tahiti et représentent un volume exploitable presque aussi important que les gisements terrestres identifiés en Chine, en Russie et aux Etats-Unis.
Le Japon, très impliqué dans l'industrie électronique et utilisant à lui seul un tiers de la demande mondiale, est évidemment très intéressé par ces nouveaux gisements marins qui lui permettraient de diversifier ses sources d'approvisionnement.
Publié le
par Christian D.

Source :
Reuters

Journaliste GNT spécialisé en mobilité / Ante-Geek des profondeurs du Web et d'ailleurs
Sur le même sujet
Cette page peut contenir des liens affiliés. Si vous achetez un produit depuis ces liens, le site marchand nous reversera une commission sans que cela n'impacte en rien le montant de votre achat. En savoir plus.