En pointe sur les systèmes ADAS avec son service Autopilot proposé sur ses véhicules électriques, Tesla attire logiquement plus l'attention en cas d'accident posant la question de l'usage (ou du mésusage) de l'aide à la conduite.

Un accident récent a fait la une des médias : une Tesla Model S a violemment percuté un camion de pompiers arrêté à un feu rouge. Les images expriment la violence du choc mais la conductrice s'en est tiré avec seulement une cheville cassée, là on aurait pu attendre bien pire d'un choc frontal.

Le patron de Tesla, Elon Musk, s'est d'ailleurs agacé de voir ce nouvel incident largement repris dans les médias alors que les dizaines de milliers de morts sur les routes ne constituent habituellement pas vraiment un sujet d'intérêt massif et constant.

Tesla Model S accident

Il reste que les premiers éléments de l'investigation commencent à émerger. La conductrice affirme que son système Autopilot était activé mais qu'elle regardait son téléphone portable peu avant le choc qui s'est produit à 60 mph (près de 100 km/h). On le sait, un choc frontal à une telle vitesse pardonne peu en général.

Aucune trace de freinage n'ayant été observée, il reste donc à comprendre pourquoi l'Autopilot, s'il était réellement engagé, n'a pas freiné devant l'obstacle devant lui. LE NTSB (National Transportation Safety Board) pourrait donc ouvrir une nouvelle investigation, alors qu'il est déjà occupé avec un précédent accident, mortel celui-là, et qui semble mettre en cause l'Autopilot;

Source : Engadget