Le dernier des drones de DJI

DJI a sorti il y a quelques mois déjà un nouveau drone à mettre au catalogue de ses dispositifs compacts parfaits pour voyager : après le Spark qui ouvrait la gamme et le Mavic Pro par la suite décliné dans sa version Platinum, DJI dégaine ainsi le Mavic Air, un drone repliable bardé de technologie pour séduire le grand public.

Mavic Air

Et le positionnement de ce Mavic Air ne se limite pas en termes de prix : il emprunte ainsi le meilleur du Spark et du Pro tout en apportant quelques fonctionnalités lui étant propres.

Concrètement, il s'agit d'un appareil se positionnant sur le marché du drone amateur / semi-professionnel qui se spécialise dans la prise de vue aérienne. Son aspect compact le prédestine avant tout aux baroudeurs qui souhaiteraient immortaliser certains lieux avec une vue spectaculaire. Mais le Mavic Air sait également se montrer assez ludique lorsqu'il bascule en mode sport.

Ses diverses assistances anti-collision et procédures automatiques le rendent facile à prendre en main, même si DJI fait l'impasse sur beaucoup d'explications.

A noter que notre exemplaire de test provient de chez Gearbest ou vous pourrez trouver en ce moment en vente flash le Mavic Air à 687 € ou sa version Combo (la plus complète) à 859 € en coloris noir ou blanc avec une livraison gratuite. N'hésitez pas à consulter le dernier bon plan disponible pour ce drone pour profiter des meilleurs prix.

La fiche technique

Le Mavic Air est un quadrirotor, soit un dispositif volant équipé de quatre moteurs et donc de quatre hélices qui se pilote depuis une radiocommande ou directement depuis un smartphone via WiFi. Il se distingue notamment par un design compact, emprunté au Mavic Pro avec quatre bras qui se replient sur le côté à la différence que les doubles pales restent fixes et que ce sont les bras arrière qui opèrent une bascule de 180 degrés à la verticale. IMG_20180611_154545

Son encombrement est très réduit : 17x9x5 cm plié, 17x18x7 déplié pour un poids de 430 grammes (ce qui le positionne en dehors de l'obligation de formation spécifique réservée aux drones de plus de 800 grammes).

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Il embarque une caméra dotée d'un capteur CMOS 1/2.3" de 12 mégapixels à focale f2.8 annoncée comme capable de filmer en Ultra HD 4K à 30 images par seconde et jusqu'à 120 images par seconde en 1080P, nous y reviendrons plus tard.

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Le capteur est monté sur une plateforme stabilisatrice sur 3 axes assistée par divers capteurs comme l'accéléromètre, le GPS, le gyroscope...

Il dispose d'une autonomie annoncée à 20 minutes par vol, pour une recharge d'1h30 à 2 h environ et d'une vitesse de pointe maximum de 65 km/h.

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Il dispose d'un module GPS et d'un compas magnétique, d'une connexion WiFi, de divers modules d'assistance au pilotage.

Puisqu'il est orienté vers la prise de vue aérienne, le drone est doté de plusieurs fonctionnalités de déplacement automatique : active track, mais aussi 6 Quickshots (Fusée, Dronie, Cercle, Spirale, Astéroïde et Boomerang), d'une compatibilité HDR et de la transmission vidéo jusqu'à 2 km en Europe et 4 km dans le reste du monde.

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Enfin, il est doté de sa propre mémoire interne de 8 Go en plus d'un port micro SD.

Sur le papier, le Mavic Air est déjà impressionnant, et les choses se confirment à réception du pack !

C'est en effet le pack More Combo qui nous a été livré par Gearbest, soit le drone et sa commande, mais aussi un ensemble d'accessoires.

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On retrouve ainsi en plus : deux jeux complets de pales de rechange, des protections en plastique pour les premiers vols, une pochette permettant de ranger le chargeur et son adaptateur pour 4 batteries, 3 batteries fournies, divers câbles, la radiocommande et le drone. En marge, on dispose également d'une pochette plus simple permettant de ne stocker que le drone si l'on souhaite le piloter qu'avec le smartphone.

À l'ouverture du pack, le tout transpire le sérieux et la solidité, tout est fini avec un soin accordé au détail, les matériaux sont irréprochables et tout semble très bien conçu.

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Le drone en lui même est impressionnant par la qualité de l'ajustement des pièces, et sa taille ridicule combinée à un poids plume. Sans batterie, on pourrait penser qu'il s'agit d'une coque vide, d'un simple jouet... Il faudra le déplier pour constater que DJI a fait des efforts sur le mécanisme de rotation des bras arrière pour limiter au maximum l'encombrement de son drone. Les bras avant sont également dotés de pieds facilitant sa pose au sol, et notamment pour éviter à la caméra de se retrouver bloquée notamment lorsque l'on souhaite décoller depuis de l'herbe.

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Le capteur photo et sa plateforme sont protégés par une coque en plastique qu'il faut enlever avant tout décollage. On repère divers capteurs de proximité : deux à l'avant et deux à l'arrière, mais aussi quatre au-dessous afin d'éviter les collisions, mais aussi pour proposer une assistance au décollage et à l'atterrissage.

Un bouton situé à l'arrière permet de lancer la synchronisation du drone, mais aussi de donner des informations sur les fonctions activées par un code couleur, il servira aussi à repérer l'orientation du drone à distance. Enfin, c'est via la batterie que l'allumage se fait : un premier clic du bouton affiche l'autonomie estimée de la batterie selon quatre points lumineux, un second clic maintenu et le drone s'allume. La fonction inverse permet de l'éteindre.

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La télécommande est également irréprochable, elle dispose de deux antennes orientables, mais aussi de deux bras articulés sur le dessous permettant de fixer un smartphone. Les deux joysticks sont désormais amovibles et stockés dans la manette pour éviter de les perdre, cela facilite également le transport. Divers ports USB sont installés : le premier pour connecter un smartphone et recharger la télécommande, le second comme branchement d'appoint pour un autre smartphone ou tablette.

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Cette télécommande est différente de celle du Mavic Pro, puisqu'elle ne propose pas d'écran permettant d'afficher en permanence des informations concernant les réglages de vol ou de prise de vue. Ces informations sont désormais reportées directement vers l'application mobile de DJI sur le smartphone qui sert de poste de pilotage. Et si elle dispose globalement des mêmes fonctions (2 joysticks, raccourci pour l'enregistrement, molette pour l'orientation de la caméra, raccourci personnalisable et mode sport), elle diffère sur un élément essentiel : elle fonctionne en WiFi là où le Mavic Pro fonctionne en radio. Cela implique une stabilité du signal plus aléatoire comme nous le verrons plus tard.

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En vol

Les batteries chargées, la zone étant dégagée, il est temps de se lancer dans notre premier vol... Ou plutôt de le préparer.

En effet, pas moyen de piloter le drone Mavic Air uniquement avec la télécommande, il faudra obligatoirement passer par l'application DJI Go 4 qui n'est par ailleurs disponible que sur iOS et Android. Si vous possédez encore un Windows Phone, il faudra penser à changer de terminal...

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L'application nécessite de créer un compte utilisateur puis de synchroniser le drone. Des mises à jour seront parfois forcées pour faire correspondre les versions du drone et la version de l'application installée. Cette situation peut se montrer embarrassante quand on ne prépare pas son vol et que l'on se retrouve ainsi bloqué pendant une dizaine de minutes sur le lieu que l'on souhaite survoler, à réaliser une mise à jour en puisant dans la batterie de son smartphone et du drone... Le tout est de le savoir pour l'anticiper.

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A contrario, si on le souhaite, on peut également piloter le drone uniquement depuis son smartphone sans la télécommande comme le propose systématiquement l'application DJI Go 4 avant chaque vol. Et là encore, il est également possible de contrôler le drone même sans smartphone, ou presque, puisque ce dernier hérite des fonctionnalités du Spark permettant le contrôle gestuel, mais cela reste grandement limité et fait plutôt gadget.

Une fois le tout synchronisé, le menu de l'application indique "Go Fly " et l'on bascule ainsi sur l'interface du drone.

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Dans sa nouvelle version l'application propose immédiatement un résumé des réglages basiques configurés : mode de vol, réglage de la boussole, IMU, réglages d'altitude et de distance maximale, ESC, sensibilité des capteurs, mais aussi mode de contrôle et autonomie du drone.
Il est obligatoire de fermer ce menu qui vient en surimpression avant de pouvoir prendre le contrôle. Cela force l'utilisateur à effectuer des vérifications d'usage avant de se lancer.

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L'écran qui s'affiche propose ainsi la vue depuis la caméra de l'appareil et dispense de nombreuses informations qui peuvent vite effrayer au départ, mais qui s'avèrent paramétrables et révèlent toute la technologie embarquée dans un si petit engin.

Il faut attendre que le mode GPS se montre comme disponible, et le décollage s'effectue automatiquement depuis l'écran du smartphone via l'icone dédiée sur la gauche suivie d'un glissé du doigt validant la commande. Le drone décolle alors et se stabilise à une hauteur de 1m20 environ du sol. C'est là que l'on constate le premier bon point de ce drone : la stabilité est exemplaire et le drone ne bouge que de quelques millimètres. Le gimbal intégré compense le reste et l'on a ainsi une image très stable. Même bousculé par le vent, le drone corrige automatiquement son assiette et sa position pour proposer une image fixe, on croirait presque à une photo si les éléments du décor ne s'animaient pas sous nos yeux.

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Le fait de synchroniser le vol avec le GPS permet d'accéder à une fonctionnalité intéressante du drone : le retour automatique au point de départ. Cette fonction est accessible depuis un bouton dédié sur la télécommande, mais aussi en cas de perte de signal de façon prolongée : le drone monte alors de quelques mètres (selon le réglage défini par l'utilisateur) et se met en mode d'évitement des obstacles pour revenir se poser de là où il a décollé.

Notons que dans notre cas, nous avons parfois rencontré quelques soucis de décollage, notamment depuis une terrasse en caillebotis : le drone prétextait des perturbations magnétiques pour refuser de décoller, et ce malgré le recalibrage multiple de sa boussole magnétique.

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Une fois en vol, l'application rappelle les règles de bonne conduite : limites d'altitude, nécessité de conserver le contrôle du drone et d'éviter le survol de zones sensibles. D'après la carte renseignée dans le logiciel, on est également informé du type de zone survolée, notamment si elle venait à être réglementée.

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Pour ce qui est du vol en lui même, il n'y a rien à redire : le drone répond à la perfection, il se montre réactif et les accélérations sont modérées tant que l'on ne passe pas en mode sport. La caméra et son gimbal effectuent un travail remarquable qui sera plus facilement constatable en récupérant la vidéo depuis la carte SD ou directement depuis l'appareil que celle qui sera stockée sur le smartphone et qui elle, sera en qualité moindre et affichera les perturbations de la liaison.

D'ailleurs, c'est un des points contestables du drone : le choix de la connexion WiFi plutôt que radio est sans doute ce qui handicape le plus ce petit bijou. Selon les zones et la configuration du terrain, on peut assister à des déconnexions fréquentes ou un vol sans encombre... Les obstacles ne sont pas forcément à l'origine de ces perturbations et l'on n'explique pas trop la situation si ce n'est sans doute la pollution urbaine en ondes qui pourrait venir parasiter la liaison entre la télécommande et le drone.
Ces perturbations se présentent sous la forme de coupures de la vidéo sur le smartphone, avec un retour automatique au point de départ si la liaison est perdue depuis trop longtemps.

  

La portée est limitée à 2km en Europe (4km dans le reste du monde), mais dans tous les cas, la législation actuelle nous impose de conserver son drone de vue... Compte tenu de sa taille relativement compacte, cela arrive très rapidement et on peut rapidement le perdre à partir de 200 mètres... Si les perturbations du WiFi sont trop récurrentes, une option permet de paramétrer les fréquences pour tenter d'optimiser le signal, mais dans tous les cas, il faudra veiller à bien orienter les antennes vers l'appareil.

Lors de nos diverses sessions de vol, nous avons pu atteindre une distance d'1,6 km en zone totalement dégagée. Il aura toutefois été plus difficile d'atteindre les 500 mètres dans d'autres conditions (arbres, bâtiments, vent...). Dans tous les cas, la loi oblige l'utilisateur à conserver le contact visuel direct avec son appareil, ce qui n'est bien souvent plus le cas à partir de 200 mètres du fait de la taille réduite de l'appareil.

Dans l'ensemble les perturbations restent limitées, mais cela entache tout de même l'expérience de vol. A l'usage on s'y fait vite et l'on trouve des parades d'autant que dans 99% des cas, seule la liaison vidéo est impactée et non les commandes.

Pour faciliter sa prise en mains, le Mavic Air met à profit diverses technologies pour assurer un vol sans encombre. À commencer par le système APAS qui permet d'éviter automatiquement les obstacles. On pourra à loisir choisir plusieurs réglages : un premier affiche des barres à l'écran permettant d'afficher les obstacles et le drone sera automatiquement arrêté à quelques mètres et refusera de se diriger vers ces derniers. Un autre mode permettra au drone de continuer à avancer tout en contournant automatiquement les obstacles par la droite ou la gauche.
Le module Flight Autonomy 2.0 fait des merveilles et tire parti des 7 caméras embarquées pour réaliser une cartographie en 3D de l'environnement pour détecter les obstacles.

Il faudra garder à l'esprit que les vols ne durent que 15 à 20 minutes en général, ce qui peut poser quelques problèmes si l'on n'est pas franchement habitué à ce type d'appareil. Certes l'électronique et l'assistance aident énormément, mais il sera rapidement frustrant de se retrouver limité à 15 minutes de vol dans les endroits qui méritent des prises de vues aériennes.

La vidéo

La partie vidéo est une des parties que le drone Mavic Air gère également très bien, notamment grâce à son capteur CMOS 1/2.3" de 12 mégapixels à focale f2.8 combinée à la nacelle stabilisée sur trois axes et motorisée. Le capteur propose ainsi un bitrate de 100 Mbps le rendant à l'aise avec les images en haute définition.

Le Mavic Air peut ainsi filmer en 4K à 3840x2160 pixels à 30 images par seconde, jusqu'à 60 images par seconde en 2,7K (2720x1530 pixels) et jusqu'à 120 images par seconde en Full HD 1080P. Il peut également réaliser des clichés en Jpeg et en Raw.

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Et contrairement aux drones de première génération, il n'y a pas d'effet fish eye, même si l'on observe une légère distorsion aux bords de l'image lors des translations. La partie vidéo est à la hauteur de ce que propose le Mavic Pro : aucune saccade, des détails nets et des couleurs. On retrouve toutefois moins de profils dans la gestion des couleurs et l'on devra se contenter d'un mode normal ou D-Cinelike, ce mode étant intéressant puisque correspondant à un profil plat, une sorte d'équivalent au mode RAW en photo qui permet de capter un maximum d'informations au détriment des couleurs et qui permet plus d'amplitudes en post production.

  

La qualité de l'image est assurée également par la nacelle qui stabilise parfaitement l'ensemble et propose une douceur et une fluidité incomparables. Pour illustrer rapidement l'impression que cela nous donne, on pourrait comparer la vue en mode éditeur dans Minecraft tellement la stabilisation est bluffante.

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En mettant la partie purement vidéo de côté, il est également intéressant de voir que DJI a mis l'accent sur diverses fonctionnalités permettant de donner des effets spectaculaires aux vidéos tournées avec le drone.

Outre le mode Active Track qui permet de pointer du doigt une cible à suivre sur l'écran et qui enclenchera le suivi automatique de la cible en mouvement, les quickshots proposent divers effets parfois impressionnants. Le mode Spirale permettra de faire automatiquement tourner le drone autour d'une cible, cela peut se combiner avec les modes cercles ou fusée, panoramas ou encore comète... Ces quickshots permettent de proposer des petites séquences idéales pour les montages qui seraient complexes à réaliser à la main avec les commandes normales.

Un mode plus intéressant par contre sera sans doute celui permettant de définir des points sur une carte : le drone suivra alors le tracé virtuel dessiné par l'utilisateur qui n'aura plus qu'à corriger la trajectoire au besoin et gérer la caméra.

Les accessoires

Comme nous l'évoquions au début de notre présentation, c'est le pack Fly More qui nous a été confié, ce qui permet d'accéder à plusieurs accessoires. Outre les 3 batteries qui sont un must, on apprécie le fait que DJI ait pensé à quelques astuces.

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Premièrement, un adaptateur permet de se brancher à une batterie (au format propriétaire) pour la doter d'un port USB permettant de recharger son smartphone ou autre appareil USB (et notamment la télécommande). Le chargeur dispose lui même de ports USB pour la recharge d'autres accessoires. Une seconde paire de joysticks est livrée, idéal en cas de perte tout comme des adaptateurs USB_C.

On regrettera que le câble initialement fourni pour raccorder notre smartphone à la télécommande dispose d'une connectique dans le mauvais sens. De par sa taille trop ajustée, il est impossible de le retourner et donc de l'utiliser, contraignant à recourir à un câble plus long. Cela mis à part, l'ensemble des accessoires affiche là encore une qualité exemplaire.

Le bilan

Ce drone Mavic Air est une bonne surprise et il représente ce qui se fait actuellement de mieux sur le marché du drone vidéo compact. Il sera le compagnon idéal des voyageurs cherchant à immortaliser le moindre instant.

La qualité de fabrication et des accessoires, mais aussi de la partie logicielle nous ont véritablement séduits. Et nos seuls regrets se limitent au choix de la connexion WiFi qui n'est pas exempte de défauts ainsi que des limites imposées par les batteries : on aimerait rester des heures en l'air à observer le moindre élément !

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Il faudra donc à minima penser à s'équiper de 2 ou 3 batteries pour véritablement profiter pleinement de ce Mavic Air 'd'ou le pack Combo) et donner une nouvelle dimension à ses vidéos. Malheureusement, les accessoires officiels ne sont pas franchement bon marché et il devient rapidement intéressant d'envisager basculer sur le pack que nous avons testé qui intègre une foule d'options qui auraient couté bien plus cher au détail.

Reste qu'en dehors du prix, tout est très bien étudié et pensé, et la qualité de chaque accessoire est au rendez-vous. Notons que pour notre test, nous avons fait le choix d'imprimer en 3D un support pour tablette (Nexus 7) venant se positionner dans les encoches du contrôleur, ce qui apporte plus de confort et de lisibilité au niveau de l'écran et des options de l'application DJI Go.

  

Le DJI Mavic Air est un petit drone qui pourra séduire les novices, notamment parce qu'il est bardé de capteurs et de fonctionnalités (retour automatique en cas de perte de signal avec évitement des obstacles) pour éviter le crash. Malgré tout, il faudra plusieurs heures d'apprentissage pour bien maîtriser l'engin dans les airs, et tout autant pour ensuite jongler avec les quickshots et autres fonctions liées à la vidéo. Ainsi, trouver le bon angle ou la bonne vitesse pour réaliser des travelings parfaits, repérer les spots permettant un bon maintien de la connexion avec le drone, ou tout simplement orienter la caméra de façon idéale sont autant de choses qui se gagneront avec l'expérience... Une expérience augmentée par tranches de 15 minutes de vol dans ce cas précis...

Pour rappel, notre exemplaire de test provient de chez Gearbest ou vous pourrez trouver en ce moment en vente flash le Mavic Air à 687 € ou sa version Combo (la plus complète) à 859 €  en coloris noir ou blanc avec une livraison gratuite. N'hésitez pas à consulter le dernier bon plan disponible pour ce drone pour profiter des meilleurs prix.

+ Les plus

  • Les performances
  • La stabilité
  • La simplicité d'utilisation
  • Compact
  • Qualité des images et de la stabilisation
  • Les modes de vol

- Les moins

  • L'autonomie
  • La transmission Wi-Fi
  • Pas de détecteur d'obstacles sur les côtés
  • La notice et l'application pas assez explicites