Entrée en matière

C’est dans un lieu fort tranquille que nous avons pu débuter notre test sur une version finalisée du jeu qui plus est. Mais avant de prendre place sur l’un des seize sièges mis à notre disposition, je me suis tout naturellement tourné vers la connectique Xbox 360-PC qui reste finalement des plus traditionnelles.

Câbles RJ 45, routeurs et adaptateurs électriques sont largement suffisants pour mettre en place un réseau local entre les deux plateformes intimement liées et la détection de chacun des postes se fait de manière tout à fait transparente pour l’utilisateur.

Shadowrun   Image 7    Shadowrun   Image 8

PCiste que je suis, je dois vous avouer que j’ai passé beaucoup plus de temps aux commandes d’une souris et d’un clavier que de la manette Xbox 360. Cela ne m’a pas empêché pour autant de me faire massacrer à de très rares occasions.

La première différence que j’ai immédiatement pu constater entre les deux supports concerne la fluidité du jeu. Alors que sur Xbox 360, Shadowrun se porte relativement bien, sur PC c’est une toute autre histoire. J’ai ainsi dû m’adonner à une longue séance de réglages allant des graphismes à la sensibilité de la souris en passant l’incontournable clavier avant finalement de pouvoir me jeter dans le bain.

Des allures de Counter Strike

Certains d’entres vous se demanderont s’il est nécessaire de passer par cette étape en tant que PCiste, et ma réponse est indubitablement positive tant il me parait vital de jouer à un FPS dans d’excellentes conditions de jeu.

Ceci étant dit, les problèmes de saccades provenaient sans aucun doute des PC, ayant pu tester Shadowrun sur mon micro ordinateur je peux vous assurer que le jeu ne montrait aucun signe de ralentissement.

Shadowrun   Image 9   Shadowrun   Image 10

Pauvre scénaristiquement parlant, Shadowrun nous plonge au cœur d’un conflit séparant deux grandes organisations que sont la RNA Global et le Lineage. C’est sans rappeler le célèbre Counter Strike que le jeu prend toute son essence, en nous proposant de combattre pour l’un des deux camps.

Face à face, deux équipes doivent accomplir différents objectifs comme la capture d’un drapeau, la prise de contrôle d’un lieu donné ou pour finir l’annihilation complète des adversaires. On ne peut plus traditionnels, ces modes de jeux sont épaulés par un nombre de cartes limités.

Choisir son camp, puis sa race

En contrepartie, ces environnements se montrent variés et intéressants à souhait, tant les possibilités sont nombreuses. Néanmoins agir en équipe reste quasi indispensable à la bonne survie du groupe. Pour se faire, les développeurs n’ont pas hésité à fournir de nombreux facteurs permettant de diversifier le gameplay.

A commencer par la présence de quatre races de guerriers que sont les Humains, les Elfes, les Trolls et pour finir les Nains. Chacune de ces races possèdent tout naturellement ses avantages comme ses défauts. Rapides et agiles, les Elfes sont recommandés pour la reconnaissance et la capture d’un objectif tandis que les trolls, dotés d’une résistance supérieure, sont très efficaces en assaut frontal.

  Shadowrun   Image 11    Shadowrun   Image 12

Nous avons ensuite le choix entre sept armes relativement connues des joueurs, dont l’utilité dépend bien sûr de notre profil de jeu. Fusil d’assaut, minigun ou encore fusil à pompe font parties des armes les plus usitées et à mon humble avis les plus efficaces.

Pour rompre avec la monotonie, les développeurs ont eu la bonne idée d’y inclure des capacités spéciales mêlant magie et technologie. Moyennant finance, le joueur peut accéder à des pouvoirs fort utiles comme la résurrection, la téléportation ou encore l’invocation d’une créature.

Du Vista sinon rien

Du côté des technologies, nous pourrons augmenter notre mobilité, voir les ennemis à travers n’importe quel obstacle durant un temps et augmenter de façon significative notre précision de tir. Toutes ces capacités offrent une impressionnante diversité de jeu et des possibilités stratégiques importantes.

La confrontation tant attendue entre joueurs Xbox 360 et PC a eu lieu, et la conclusion qui en sort est sans équivoque. Malgré les tentatives d’équilibrages entre un stick analogique et une simple souris via un mécanisme d’imprécision, une restriction des touches du clavier ainsi qu’un viseur grossièrement agrandi, j’ai pu aisément me défaire de mes collègues Xbox 360 et PC en optimisant correctement les réglages graphiques ainsi que la sensibilité souris.

Shadowrun   Image 13    Shadowrun   Image 14

Au niveau du doublage et de la qualité sonore, le jeu effectue le service minimum, sans être convaincants ni ridicules ils ne permettent d’accroître ce sentiment d’immersion. Graphiquement potable, le jeu s’en sort malgré de criantes disparités tant au niveau des textures qu’au niveau des animations.

Intéressant dans le fond, Shadowrun présente un gameplay relativement pauvre au regard des possibilités qui lui étaient offertes. Un gâchis dont l’origine se trouve probablement dans le bâclage conceptuel trop inspiré des titres actuels. La version PC de Shadowrun est, de plus, exclusivement réservée aux possesseurs de Windows Vista, dans le cas contraire un fatidique message d’erreur apparaîtra durant l’installation.

 
Configuration de test :

  • ASUS P5B
  • Intel Core 2 Duo E6600 O/C @ 4Ghz
  • Corsair PC6400 4096Mo XMS2 TwinX (4x1024Mo) Pro
  • nVidia Geforce 8800 GTX O/C @ 620Mhz/1020Mhz (GPU/GRAM)
  • SoundMAX HD Audio
  • Maxtor 320Go 7200RPM S-ATA 2 16Mo
  • Iiyama ProLite E430S

+ Les plus

  • La compatibilité Xbox 360 – PC
  • Un gameplay profond
  • Nombreuses possibilités stratégiques

- Les moins

  • Gameplay basique
  • Rejouabilité limitée
  • Requiert Windows Vista