Lors d'un entretien accordé au Figaro, Emmanuel Gabla, membre du CSA ( Conseil Supérieur de l'Audiovisuel ), a exprimé la position de l'organisme face au blocage qui touche la TMP ( Télévision Mobile Personnelle ), opérateurs de télécommunications et diffuseurs de chaînes se renvoyant la balle du financement du réseau.

Pour M. Gabla, la TMP n'est toujours pas enterrée et ce sont bien 16 chaînes qui seront proposées, conformément à l'appel à candidatures réalisé en 2008.

D'autre part, l'engagement de couvrir 30% de la population sous trois ans est ferme et ne pourra faire l'objet de négociations. En revanche, l'obligation de couverture de 60% au bout de six ans pourrait éventuellement faire l'objet d'un réaménagement.


Encore beaucoup de questions sans réponses
Cyril Viguier, médiateur nommé par le gouvernement pour trouver un terrain d'entente, serait d'ailleurs favorable à des " assouplissements " tant qu'ils ne sortent pas du cadre juridique validé pour la TMP.

Quant au modèle économique, il reste toujours aussi flou, même si l'idée d'un " partage des coûts entre plusieurs acteurs volontaires pour construire un réseau " reste une possibilité. La possibilité d'une aide du gouvernement a même été évoquée il y a quelques semaines.

La TMP reste un sujet délicat et le récent voyage en Corée du Sud de Nathalie Kosciusko-Morizet a montré à quel point le modèle économique reste un sujet en suspens. Initialement espéré en 2008, le lancement pourrait finalement n'intervenir qu'en 2010.

Source : Le Figaro