Logo toshiba Pour souvenir, dans la technologie OLED ( Organic Light-Emitting Diode ), chaque pixel de l'écran est composé de trois diodes électroluminescentes de couleurs rouge, verte et bleue juxtaposées.

Ne dépassant pas le millimètre d'épaisseur, chacune d'entre elles est composée de trois couches d'un semi-conducteur organique à base d'azote, de carbone, d'hydrogène et d'oxygène entourées par une cathode métallique et une anode transparente. Lorsqu'elle est soumise à un courant électrique, la diode produit sa propre lumière sans recourir à un rétro-éclairage. L'avantage de cette technologie est l'absence de circuits électroniques. En effet, cela permet de réduire de manière conséquente l'épaisseur des écrans ( ils ne font plus que quelques millimètres ) et la consommation d'énergie par rapport à la technologie LCD ( Liquid Crystal Display ).


Haute qualité, mais à quel prix

Si ces deux avantages associés à une excellente qualité d'image ne sont pas négligeables, encore faut-il que la technologie reste abordable pour le grand public. Comme le rappelle Toshiba, la production de ces écrans OLED revient extrêmement chère pour l'instant. Pour s'en rendre compte, il suffit de regarder du côté de son compatriote Sony. S'il a bel et bien lancé son écran OLED 11 pouces, il le facture environ 1 500 euros et a du limiter sa production mensuelle à 2 000 unités.

Voilà pourquoi Toshiba, qui annonçait pourtant le commercialisation de modèles 30 pouces au cours de son exercice fiscal 2009-2010, est récemment revenu sur ses déclarations. La société a indiqué qu'elle se contenterait de lancer les écrans 11 pouces prévus pour l'année prochaine, mais qu'elle ne promettait rien d'autre pour le moment. Il s'agira pour le groupe d'observer la viabilité commerciale de ce nouveau type d'écran, avant de se lancer ou non dans la conception de modèles plus grands.
Source : Reuters