La France du très haut débit fixe (métropole, départements et collectivités d'outremer) compte près de 6,2 millions d'abonnements au 30 juin 2017, selon les chiffres publiés par l'Arcep. Un nombre qui concerne les particuliers et les entreprises.
Ce très haut débit signifie un débit descendant supérieur ou égal à 30 Mbps. Toutes les technologies sont prises en compte : fibre optique de bout en bout, réseaux avec terminaison en câble coaxial, VDSL2, ainsi que les cartes SIM 4G à usage fixe.
Avec une augmentation de 28,6 % sur un an, la croissance du nombre d'abonnements à très haut débit est " majoritairement portée par l'augmentation du nombre d'abonnements en fibre optique de bout en bout ", souligne l'Autorité de régulation des télécoms.
Pour le FTTH, ce sont plus de 2,6 millions d'abonnements, avec une croissance de 215 000 en un trimestre. Par ailleurs, pour la première fois, le nombre de logements éligibles en fibre optique de bout en bout dépasse celui des logements éligibles en FTTLA (fibre optique avec terminaison coaxiale ; 1,3 million d'abonnements). Respectivement, 8,9 et 8,5 millions.
En zones très denses, 4,5 millions de lignes sont raccordables en fibre optique jusqu'à l'abonné, 3,4 millions dans les zones moins denses d'initiative privée, et 1 million pour les zones moins denses d'initiative publique (RIP).
Le nombre d'abonnements haut débit (97,5 % en technologie DSL) passe désormais sous la barre des 22 millions. Le gouvernement a réitéré un objectif d'accès au très haut débit partout en France au plus tard d'ici 2022. Cela suppose des solutions mixtes, et pas la fibre optique partout.
