La Turquie bloque (encore) les réseaux sociaux

Depuis la fin de semaine dernière, il devient compliqué d'accéder aux réseaux sociaux depuis la Turquie, un nouveau blocage étant au coeur de la politique du président Erdogan visant à limiter la prolifération des vidéos de contestation du régime.
C'est la plateforme de surveillance TurkeyBlocks qui a annoncé avoir repéré de nouveaux blocages des accès aux réseaux sociaux comme Facebook, Twitter et YouTube depuis jeudi dernier.
La Turquie empêche ainsi à ses ressortissants d'accéder totalement aux réseaux sociaux les plus populaires tandis que d'autres sont limités comme Whatsapp, Skype ou même Instagram. Le Premier ministre Binali Yildirim n'a pas souhaité confirmer que le gouvernement était bien à l'origine du blocage, mais a indiqué que la procédure pourrait effectivement avoir lieu si des raisons de sécurité s'imposaient...
La situation fait écho à une vague d'arrestation à travers le pays qui cible l'ensemble des opposants au régime en place. Le coup d'État raté contre le président Erdogan a ainsi entrainé une véritable purge dans le pays, chaque opposant ou ressortissant proche d'un mouvement d'opposition est désormais menacé par une arrestation et de l'emprisonnement.
De nouveau au bord de l'explosion et d'un début de guerre civile, la Turquie et son gouvernement cherchent à éviter de voir le mouvement contestataire prendre de l'ampleur et cela passe par un blocage des accès à Internet. Le gouvernement espère ainsi limiter la prolifération des informations, tant à l'extérieur du pays qu'en son sein.
On note que si par le passé, les Turques pouvaient recourir aux VPN pour contourner les blocages, cette fois l'autorité des télécommunications turques (BTK) était intervenue en amont pour restreindre l'utilisation des services VPN populaires comme Tor ou Tunnel Bear.
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Le gouvernement turc continue d’affronter les manifestants dans la rue, mais le Vice Premier Ministre Bekir Bozdag vient d’annoncer que ses actions allaient également s’inviter sur Internet.
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La Turquie est en proie à de vives contestations depuis la semaine dernière qui s’expriment dans la rue depuis quelques jours, tournant aux affrontements avec les forces de l’ordre. Le premier ministre Recep Tayyip Erdoğan accuse ...
Vos commentaires Page 1 / 2
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La Turquie n'entrera pas dans UE. C'est déjà décidé après le coup d'état.
tu préfère quoi la Roumanie qui nous envoie tous les Roms ou bien les travailleurs détachés comme la pologne qui travaille pour 3 fois moins en France ou la Hongrie qui est limite une Dictature ou bien peut-être la Grèce qui a un déficit gargantuesque.
Ah merde excuse moi ils sont déjà dans l'UE.
Et en Allemagne ils disent que le problème de l'Europe c'est la France...
Non, je n'ai pas à préférer autre chose à la place ...
Dehors ceux qui ne veulent pas d'un vrai projet européen politique et de défense.
Dehors les sangsues, les profiteurs, et tous ceux qui sont là que pour toucher des subventions.
Tu ne penses pas que ça aurait bloqué la création d'une Europe politique encore plus ?
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En vrai, après le coup d'Etat, Erdogan avait déjà décidé qu'il n'allait pas entrer dans UE. Il a choisit son camp pour aller vers l'Est, la Russie !
L'Europe a forcé Erdogan de signer le contrat pour que la Turquie entre dans l'Europe.
Il ne veut pas parce que si la Turquie rentre dans l'Europe, c'est entrer dans OTAN mais Erdogan ne veut pas allié avec USA parce que Fethullah Gülen est exilé en USA donc USA n'envoit pas Gulen en Turquie... Erdogan considère USA et ses alliés, les ennemis.
Bien sûr que j'avais énormément de réserves dont celle-ci, mais je pars du principe qu'il est souhaitable de mettre dans notre escarcelle Européenne le plus de pays possibles (dont la Turquie et ses 80 millions d'habitants!) pour avoir le plus de poids possibles dans les négociations avec les autres "blocs"
Ce qui serait parfait pour juste avoir une grande zone de libre échange, basée uniquement sur le commerce, mais plus aucune possibilité d'avancer dans d'autres domaines, tels que la défense commune, des règles fiscales communes, etc ...
bref, ce que voulaient les Anglais avant de s'enfuir la queue entre les jambes.