L'étudiant britannique de 24 ans semblait bien parti pour goûter de la justice américaine. Finalement, Richard O'Dwyer se rendra bien aux États-Unis mais pour sceller les termes d'un accord avec la justice britannique qui lui évite une extradition.

Pas de procès US pour le créateur de TVShack - avec le risque d'écoper d'une peine de prison - qui a accepté de verser un " faible montant " de dommages-intérêts et s'est engagé à ne plus enfreindre à nouveau des droits d'auteur.

En juin 2010, les autorités américaine ont saisi le site TVShack. Les noms de domaine TVShack.net ou encore TVShack.cc conservent à ce jour les stigmates de cette opération. Le site proposait des liens pointant vers des films et séries piratés sur des plateformes tierces.

D'après les autorités américaines, via les revenus publicitaires, TVShack.net a généré plus de 230 000 dollars. Pour Richard O'Dwyer, son site était comparable à Google car il n'hébergeait pas de contenu illicite mais proposait des redirections.

Parmi les plateformes tierces qu'exploitait TVShack, il existait une grande proportion de liens MegaVideo, le site de partage de vidéos des créateurs de MegaUpload. Kim Dotcom n'a pas directement réagi au cas de Richard O'Dwyer mais a retweeté l'information relayée par BBC News.

Sous le coup d'une extradition vers les États-Unis depuis la Nouvelle-Zélande, le fondateur de MegaUpload continue d'annoncer le renouveau du service sous la bannière Mega et se donne pour " mission de chiffrer le monde ". " La confidentialité en un clic et un Mega bonheur illimité pour tout le monde. "