La technologie NFC ( Near Field Communication ) doit révolutionner les usages mobiles en permettant l'accès à des fonctionnalités comme le paiement mobile ou l'authentification grâce à son téléphone portable.

Mais comme souvent avec les nouvelles technologies, elle souffre d'un problème d'amorçage du marché, fabricants de terminaux et fournisseurs de services attendant chacun que l'autre fasse le premier pas.

Pour débloquer cette situation, il existe une solution intermédiaire : le sticker NFC à coller au dos de son téléphone, capable d'apporter les avantages du NFC à des téléphones à des mobiles qui n'étaient pas prévus pour ça à l'origine.

En novembre 2008, nous étions allés à la rencontre de la société Twinlinx, une start-up française qui a été parmi les premières à en développer le concept sous la forme du sticker MyMAX, qui combine module NFC et connectivité Bluetooth.

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Sticker MyMAX fin 2008 ; la version finale est beaucoup plus compacte

Twinlinx prêt à s'attaquer au marché
Quelques mois plus tard, Twinlinx avait reçu le soutien officiel de Bouygues Telecom via une intégration au sein de son incubateur Bouygues Telecom Initiatives. Désormais, le produit est finalisé et la société annonce être en mesure de commencer les livraisons dès début avril 2010 avec une fourniture des premiers volumes d'ici le mois de mai.

Twinlinx est maintenant prête à fournir les kits de développement et livrer les premiers stickers pour des pilotes. Cependant, c'est en Asie que le sticker MyMAX va faire ses premières armes, comme l'explique Jacek Kowalski, fondateur et CEO de Twinlinx :

" Après l'introduction du concept du sticker NFC en Europe et l'acquisition de partenariats avec Sagem Orga, la RATP et Bouygues Telecom, nous avons décidé de nous tourner vers le marché asiatique qui a toujours été en avance pour le sans contact et la technologie NFC. "

Il est vrai qu'en Europe, les freins sont encore nombreux, malgré la volonté affichée de faire travailler ensemble les différents acteurs. Lors de l'événement Le Mobile 2.0 organisé à Paris la semaine dernière, on s'impatientait quelque peu à ce sujet face à la multiplication des pilotes sans que les choses sérieuses ne démarrent vraiment.