Quelque 140 millions d'utilisateurs actifs et plus de 340 millions de messages chaque jour. De quoi attirer les spammeurs sur Twitter. Pas de données récentes à ce niveau, mais selon le service de microblogging le spam ne représente qu'une " petite fraction " du contenu publié.

Sur Twitter, le spam peut apparaître sous diverses formes comme des liens vers des tweets sans aucun rapport, une incursion dans des sujets pour attirer l'attention, l'envoi de messages indésirables via des @réponses ou encore des liens qui conduisent vers des sites malveillants.

En plus des technologies de protection mises en place comme le raccourcisseur d'URL ( t.co ) qui analyse si un lien mène à du contenu malveillant ou non, le spam se signale sur Twitter. L'utilisateur joue donc un rôle actif dans cette lutte contre le spam qui prend désormais le chemin des tribunaux US.

Twitter vient en effet d'annoncer le dépôt d'une plainte contre cinq éditeurs d'outils considérés comme les sources les plus agressives de spam. Des outils qui permettent d'automatiser les publications sur Twitter et le suivi de personnes. Il s'agit de TweetAttacks, TweetAdder, TweetBuddy, Justinlover et Troption.

" Avec cette plainte, nous nous attaquons à la source. En fermant ces fournisseurs d'outils, nous allons empêcher d'autres spammeurs de les avoir à leur disposition. De plus, nous espérons que cette plainte aura un effet dissuasif, en démontrant la force de notre engagement à garder les spammeurs hors de Twitter ", déclare Twitter.