Aux États-Unis, les familles de deux hommes tués en novembre 2015 en Jordanie avaient porté plainte contre Twitter. Les deux hommes travaillaient pour le gouvernement américain dans un centre d'entraînement de policiers à Amman.

Le groupe Etat islamique avait revendiqué la responsabilité de l'attaque. Elle avait été perpétrée par un officier de police jordanien qui avait étudié au centre.

Une cour d'appel fédérale a récemment estimé que Twitter n'a pas apporté de soutien matériel à l'organisation terroriste. Les plaignants n'ont pas pu démontrer un lien entre Twitter et l'attaque, ou la présence de l'Etat islamique sur Twitter (Reuters).

Cette décision confirme un jugement en première instance en août 2016. Un juge californien avait rejeté la plainte. " Twitter ne peut être traité comme un éditeur ou interlocuteur de la rhétorique haineuse de l'Etat islamique et n'est pas responsable des faits reprochés. "

Selon la plainte, Twitter avait fourni un soutien matériel au groupe terroriste en lui permettant la création et l'utilisation de comptes. Dans son dernier rapport de transparence sur la période du premier semestre 2017, Twitter a indiqué la suppression de près de 300 000 comptes liés au terrorisme.