Uber en Italie, c'est fini ! Alors que la présence du service de VTC dans l'hexagone fait toujours débat et que la firme est toujours sous le coup de plusieurs enquêtes, chez nos voisins transalpins, Uber vient d'être déclaré illégal.

Uber se voit donc chasser d'Italie sur décision de justice, contraint de stopper toute activité sur le territoire (Uber X, XL, Black, Lux, SUV, Select et Van). Le verdict rendu ce 7 avril fait également mention de l'interdiction pure et simple de faire de la publicité ou promotion pour son activité.

Uber

La justice avait été saisie suite à la gronde des services de taxis italiens pour concurrence déloyale. Uber a immédiatement partagé son étonnement lors de l'annonce du verdict : "Nous allons faire appel de ce jugement basé sur une loi vieille de 25 ans. Le gouvernement italien ne peut plus perdre de temps et doit désormais décider s'il veut rester ancré dans le passé ou s'il veut permettre aux Italiens de bénéficiers des nouvelles technologies". Dans le même temps, les taxis se sont dits satisfaits de la décision. Uber dispose de 10 jours pour faire appel ou mettre fin à ses activités, sans quoi la société sera condamnée à une amende de 10 000 euros par jour.

Depuis son arrivée en Europe, Uber pose problème dans de nombreux pays, les taxis traditionnels voyant d'un mauvais oeil les chauffeurs privés qui n'ont pas à détenir de licence spécifique pourtant facturée au prix fort par le gouvernement. Entre défaut de formation ou assurances peu adaptées à l'activité, les chauffeurs d'Uber sont largement décriés par les professions de transport. Mais eux aussi ne sont pas sans revendications, notamment du point de vue des revenus versés par Uber jugés trop faibles.

En France, l'Urssaf mène une enquête pour travail dissimulé et cherche à requalifier le statut des chauffeurs, présentés comme indépendants pour échapper au cadre légal qui entoure la profession de chauffeur de taxi.