L'Urssaf a donc perquisitionné le site d'Uber situé à Aubervillers en Seine-Saint-Denis,dans le cadre du conflit qui l'oppose à la société.

"La perquisition a concerné non pas notre siège qui se trouve à Paris (XIXème arrondissement) mais notre centre d'accueil des partenaires chauffeurs" a confirmé le porte-parole d'Uber. Le service de VTC n'a pas souhaité confirmer les raisons de ces perquisitions, mais plusieurs indices laissent penser qu'il s'agit pour l'Urssaf de tenter de récupérer de nouvelles preuves de travail dissimulé après qu'une plainte déposée au Tribunal des affaires sociales a été classée sans suite.

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Selon Helmi Mamlouk, président de l'association de chauffeurs Capa VTC qui s'exprimait récemment auprès de nos confrères des Échos, les sujets sensibles chez Uber sont légion : location illicite de licences, travail dissimulé, chauffeurs non déclarés, manquement à l'obligation de vigilance (qui contraint Uber à vérifier que ses chauffeurs se déclarent à l'Urssaf)...

Le Tribunal des affaires de la Sécurité sociale avait débouté l'Urssaf qui demandait un redressement de cotisation de l'ordre de 5 millions d'euros ainsi que la requalification des emplois au sein d'Uber. La procédure désormais placée en appel permet à l'organisme de continuer à rassembler des preuves.

Source : Les Echos