Alors que les foyers terminent de se séparer de leurs tubes cathodiques pour passer aux écrans plats HD, les constructeurs veulent désormais imposer la prochaine évolution.

Coupe du monde FIFA 2014 4K  Fini la 3D, aujourd’hui c’est l’ultra HD 4K qui a le vent en poupe ( en attendant l’UHD Tv 8K). Et quoi de mieux que l’une des compétitions sportives les plus populaires au monde pour motiver les ventes de ces nouveaux téléviseurs ?

Sony vient d’annoncer un partenariat avec la FIFA pour filmer et retransmettre la coupe du monde de football qui se tiendra au Brésil l’année prochaine en flux 4K.

Comme cela avait été le cas avec les téléviseurs plats en 2010 qui ont largement profité de la coupe du monde de foot pour tenter d’équiper les ménages en téléviseurs 3D, c’est à nouveau la manifestation qui devrait être l’élément déclencheur pour la 4K.

On savait déjà que le Japon allait retransmettre la coupe du monde en ultra HD, mais cette fois le partenariat plus large de Sony devrait permettre de diffuser le flux vers le monde entier. D’ailleurs la marque aura le temps d’accorder ses violons pendant la coupe des confédérations dès cette année, puisqu’elle a également obtenu les droits de diffusion en ultra HD.

Mais Sony ne s’arrête pas là, et a sans doute compris à ses dépens lors de la sortie des téléviseurs 3D, qu’il faudra proposer une grande quantité de contenus pour motiver les achats. Aussi, la société a négocié des droits pour la retransmission en UHDTv des tournois de Wimbledon pour les trois prochaines années.

Concernant la 3D, la FIFA doit encore décider si elle sera proposée au public lors de la coupe du monde, du moins avec Sony.

Car 2014 signera aussi la dernière année du contrat de 8 ans établi entre Sony et la FIFA, contrat qui aura été négocié par la firme pour 305 millions de dollars.

Les experts estiment que le marché nord-américain comptera 250 000 foyers équipés en UHDTv d’ici l’été prochain, et jusqu’à 1,6 million d’ici 2016. Reste qu’il faudra convaincre de la fiabilité de cette technologie qui nécessite une réception exemplaire du flux, une caractéristique qui a déjà largement pénalisé la 3D à sa sortie.