L'Ultra HD Alliance, la consortium composé des plus grands acteurs du marché ( Panasonic, Samsung, Sony, LG, Netflix...) vient de dévoiler la liste des caractéristiques qu'il faudra rassembler dans un écran pour obtenir la certification Ultra HD Premium.

L'idée est de mettre en avant les différences de qualité entre les écrans Ultra HD 4K vendus par les grandes marques autour des 1000 euros comparés aux initiatives chinoises considérées comme bas de gamme et facturées moitié moins.

Ultra HD Premium

Car peu de temps après l'arrivée de l'Ultra HD sur le marché, les modèles chinois se sont imposés sur le marché, notamment grâce à des prix très agressifs. Mais si la définition d'image était bien présente, l'équipement bas de gamme associé aux dalles ne permettait pas d'obtenir une image aussi nette que souhaité ni de profiter pleinement de la technologie. Les utilisateurs de ces écrans ont parfois été déçus par leurs écrans, et c'est l'Ultra HD dans son ensemble qui profite ainsi d'une image dégradée selon le consortium...

Pour rétablir les choses, il fallait donc imposer une certification officielle. C'est le cas avec l'Ultra HD Premium qui devra répondre à ces critères ( à minima) :

  • Une définition de 3840 x 2160 pixels ( exit donc les formats exotiques)
  • Une gestion des couleurs d'au moins 10 bits, soit 1 milliard de couleurs
  • Un espace colorimétrique de 90% de l'espace DCI-P3 ainsi qu'une entrée compatible avec l'espace BT.2020
  • La gestion du HDR avec une luminosité de 1000 cd/m² associé à un noie de 0,05 cd/m² ou une luminosité de 540 cd/m² associé avec un noir de 0.0005cd/m² au moins. ( Ici, on note deux profils permettant d'appliquer la certification aux deux technologies déployées sur le marché : le LCD et l'OLED)

Concrètement, cette certification met d'emblée sur la touche l'ensemble des téléviseurs actuels, y compris les meilleures références des plus grandes marques, exception faite de 2 modèles proposés par Samsung et Sony.