Le concept d'Internet des choses avait déjà été évoqué ici-même en juin dernier lors du lancement officiel de la RadioActive Foundation, organisme indépendant pour la promotion de la technologie RFID Open Source.

ll apparaît cette fois dans une étude des Nations Unies à l'occasion du Sommet mondial sur la société de l'information de Tunis. La propagation des étiquettes RFID aux objets usuels y est étudiée dans ses aspects positifs mais aussi négatifs.

Ces étiquettes passives sont essentiellement dédiées au contrôle et au suivi des marchandises, mais les usages sont appelés à se développer au fur et à mesure de l'intégration des marqueurs RFID aux objets usuels.

Mais ils posent aussi le problème de la protection de la vie privée et les réflexions portent déjà sur les moyens de la préserver sans handicaper cette nouvelle technologie qui va générer prochainement des revenus énormes et créer de nouveaux marchés.
Gouvernements, secteur privé et organisations élaborent donc des guides pour préserver confidentialité et sécurité pour les utilisateurs.
Ces principes sont au coeur de nombreux débats et ont conduit souvent à la diabolisation de la techologie RFID, comme on a pu le voir pour le passeport RFID américain et les soucis de sécurité relatifs, ainsi que les inquiétudes à propos de l'utilisation qui peut être faite des données recueillies par les gouvernements, devenant capables de suivre les moindres déplacements de leurs citoyens. Demain, tous suivis à la trace avec cette laisse électronique ?

Beaucoup de travail reste à faire pour débelopper la technologie RFID sur des bases saines, à commencer par l'établissement de standards communs. Mais l'Internet des choses n'est plus qu'une question d'années (de mois ?).

  • Sommet mondial sur la société de l'information
  • BBC News