Viacom logo png Interrogé durant le sommet Web 2.0, Dauman a demandé à Google et aux autres compagnies de médias et de technologies, y compris la sienne, d'adopter un ensemble de lignes directrices pour préserver les vidéos protégées de piratage sur Internet. " Ce que personne ne souhaite est un système propriétaire qui profite à une seule compagnie ", a ajouté Dauman lors d'un entretien de type questions/réponses relayé par InformationWeek.

Youtube logo png Les lignes directrices évoquées auront pour but de régler les conflits qui opposent les fournisseurs de contenus, tels que Viacom, aux plates-formes vidéos en ligne comme YouTube, DailyMotion ou bien encore MySpace. Pourtant, Google avait annoncé, par le biais de son portail vidéo, la mise en place d'un système anti-piratage qui permette aux ayants droit de gérer les vidéos protégées mises en ligne sans autorisation sur ses serveurs.

Ce système n'a pas impressionné outre mesure Dauman qui a déclaré maintenir sa plainte contre le numéro un de la recherche Web. En revanche, il a reconnu que Google pouvait être une des firmes qui fassent le plus bouger les choses lorsqu'elle le désire, mais qu'elle avait mis du temps à sortir ce système car ce n'était pas, pour elle, une priorité. A propos de l'affaire déposée en justice, il a déclaré que Viacom ne voulait pas en arriver là, mais que son groupe se devait de " protéger sa propriété intellectuelle ".

Enfin, il a nié être intéressé par le rachat du réseau communautaire Facebook si ce dernier n'est pas à vendre mais envisage de travailler dans le futur avec le leader de la recherche Web : " Nous travaillons avec de nombreuses compagnies, et je suppose qu'un jour, dans le futur, nous travaillerons avec Google ", a t-il déclaré. Le beau temps après la tempête ?