Nicolas Sarkozy s'est lancé dans une campagne de communication agressive dont les effets seront sans doute loin de ceux attendus. Après avoir appelé à une sanction pénale stricte à l'encontre des personnes qui consultent les sites jihadistes, allant jusqu'à dire que l'on est forcément jihadistes lorsque l'on consulte des images de jihadistes, l'ancien président s'attaque maintenant aux jeux vidéo.

L'ancien président a ainsi réagi au fait que certains magasins de jouets ont décidé de retirer de la vente certains produits représentants une arme pour ne pas créer d'incident dans le cadre de l'État d'Urgence en application sur le territoire national depuis le 13 novembre dernier.

Nicolas Sarkozy a ainsi commenté : " on pourrait peut-être regarder plus près ces jeux vidéo d'une violence inouïe qui sont dans tous les cadeaux qui sont donnés". Et reviennent alors les préjugés sans aucun fondement autant confirmés que démentis par des études scientifiques et psychologiques dont on n'est plus capables de tenir le compte.

Pour chaque étude démontrant les effets néfastes sur le comportement des joueurs qui pratiquent des jeux vidéo violents, une seconde vient automatiquement en démontrer les effets secondaires, présentant les jeux vidéo comme un moyen de canaliser des tensions, avec la faculté de chaque joueur à faire la part entre le réel et le virtuel.