Après avoir longtemps réfuté toute idée de séparation de sa branche SFR, le groupe Vivendi, lui-même en phase de réorientation stratégique, a finalement reconnu que l'opérateur français pourrait être amené à suivre sa propre voie.
L'avenir de l''opérateur brésilien GVT reste d'ailleurs en suspens après l'arrêt des dernières négociations, mais le groupe ne désespère pas de relancer des discussions à son sujet. Pour le cas de SFR, qui représente sa plus grosse activité télécom mais qui a connu des temps difficiles avec l'arrivée de Free Mobile, une scission permettrait de préparer son éventuelle entrée en bourse à l'horizon 2015, si son bilan financier parvient à être stabilisé d'ici là.
Vivendi a annoncé le lancement d'une étude d'évaluation en vue d'une séparation qui pourrait devenir effective d'ici fin 2014. En se recentrant sur les activités de Universal Music Group et de Canal+, il pourrait retrouver une croissance qui lui fait actuellement défaut et rassurer ses investisseurs sur des perspectives troublées par un secteur télécom en pleine mutation.