A l'inverse des autres plates-formes de réseaux communautaires, Wallop est sur invitations uniquement et ne sera jamais envahi par la publicité. Le service gagnera de l'argent grâce aux utilisateurs qui achèteront des objets virtuels pour embellir leurs profils. De tels objets générent actuellement 3 milliards de dollars de revenus par an sur l'ensemble des plates-formes les proposant - MySpace notamment; l'objectif pour la firme de Redmond sera donc de rendre ces achats aussi simples que possible.

Sur MySpace, les utilisateurs contrôlent qui peut voir ou non certaines informations sur leurs profils. Wallop se base sur un design unique qui devra faire ses preuves sur le long terme : en effet, il est entièrement construit en Flash, donnant au membre de Wallop la sensation de faire partie d'un groupe VIP.

Initialement, le site sera ouvert à un nombre limité de bêta-testeurs qui auront chacun 5 invitations pour leurs amis. Les futures attributions d'invitations seront basées sur les internautes qui utilisent le plus le site web. Une version publique est attendue pour le début de l'année prochaine.

" Après avoir observé longuement le réseau communautaire, cela devient évident que ce n'est pas seulement une question de technologie, qui a été limitée et la cible de nombreux problèmes jusqu'ici. (...) Il s'agit plutôt d'une tendance à la libre expression sur Internet, créant une énorme demande pour une personnalisation simple et sans limite ainsi qu'une demande pour une expérience communautaire mise en avant dans laquelle l'utilisateur a le contrôle. " a indiqué Karl Jacob, directeur et fondateur de Wallop.

De plus, les membres pourront partager de la musique, des images et des commentaires sur le portail. Wallop précise que la fonctionnalité des DRM sera contrôlée par l'équipe du site. Les fonds initiaux pour le développement de ce projet ont été apportés par le Norwest Venture Partners à hauteur de 10 millions de dollars. 3 millions supplémentaires ont été apportés par Bay Partners et Consor Capital.