Logo warner music En effet, selon Warner relayé par Reuters, Anywhere CD vendait des titres du catalogue de Warner sans mesures techniques de protection, ou DRM ( Digital Rights Management ) contrairement à ce qu'imposait leur contrat. La maison de disques a donc demandé à ce que le portail cesse la vente de ces albums mais a en revanche indiqué qu'elle tolérait le fait que le portail aide les internautes à se débarrasser de ces verrous numériques.


Warner toujours fervent défenseur des DRM
Contrairement à la major EMI Group qui a récemment pris le parti de vendre l'intégralité de son catalogue sans DRM sur la plate-forme iTunes, Warner semble donc bien décidé à conserver ces mesures techniques limitant l'utilisateur à un certain nombre de copies, de lectures, de systèmes d'exploitation ou bien encore de lecteurs audio.

Dans cette affaire, le problème pour Warner est qu'Anywhere CD vendait des musiques non protégées directement à l'internaute, et ce sans avoir signé aucun accord de licence dans ce sens. C'est pourquoi la maison de disques estime qu'il y a là non respect de l'accord signé et demande le retrait de l'ensemble du contenu qu'elle proposait sur cette plate-forme.

Cette annonce rentre par ailleurs pleinement dans la logique d' Edgar Bronfman, directeur exécutif de Warner Music, qui indiquait en février, en réponse à Steve Jobs, que de vendre de la musique sans DRM était illogique. A noter que le fondateur d'Anywhere CD n'est autre que Michael Robertson, l'ancien fondateur du site MP3.com.