Pour la deuxième fois cette année, WikiLeaks a maille à partir avec une attaque par déni de service distribué. Spécialisé dans la fuite d'informations qui font généralement grand bruit, certains voient déjà derrière cette attaque la manœuvre d'un gouvernement.

Si le site WikiLeaks.org est inaccessible sous l'afflux massif des connexions qui saturent les serveurs, les nombreux sites miroirs mis en place sont par contre toujours en ligne. Sur Twitter, WikiLeaks fait toutefois remarquer que l'une des cibles de l'attaque DDoS est aussi la page dédiée à la récolte de dons.

Cette dernière est gérée par le Fonds de Défense de la Neutralité du Net. WikiLeaks avait sollicité l'aide de FDNN afin de faire face au blocus financier de plusieurs institutions américaines ( PayPal, Visa, MasterCard... ). Pour cela, FDNN s'appuie sur le système bancaire français et le GIE Carte Bancaire pour traiter les paiements.

WikiLeaks-Syria-Files Pour le président de FDNN, Benjamin Bayart, l'attaque DDoS est " probablement en relation avec le financement pour WikiLeaks ". La page pour les dons semble toutefois être désormais de retour.

Le mois dernier, WikiLeaks a débuté la publication de documents confidentiels impliquant des personnalités politiques et officiels syriens. Des documents susceptibles d'embarrasser le gouvernement syrien mais également ses opposants.