A partir du 6 janvier 2006, l'ARCEP, le régulateur des communications français, étudiera les dossiers qui lui ont été remis afin de départager les candidats. Il attribura ensuite l'une des deux licences Wimax par région française.

L'attribution des licences Wimax va opposer inévitablement les collectivités locales et les opérateurs télécoms. A l'évidence, l'argent déboursé pour obtenir le fameux sésame semble être un critère déterminant dans le choix final des attributions. Cela, les régions et départements n'en veulent pas. C'est pourquoi les collectivités publiques ne mettront sur la table qu' 1 euro symbolique pour obtenir l'autorisation d'exploitation des fréquences radios.

Logo wimax En tout, ils sont 144 dont une vingtaine de collectivités et une trentaine de départements à s'être portés candidats. Seulement 44 licences seront attribuées. Et rien n'a été prévu dans l'arrêté ministériel d'Août 2005 pour favoriser un équilibre entre régions et sociétés privées en attribuant l'une des deux licences aux collectivités.

Du côté des associations des Régions et départements de France c'est l'entente cordiale depuis la mi-décembre. Elles ont décidé d'un commun accord de ne pas rentrer dans le jeu de l'ARCEP et donc de l'Etat. Contrairement aux entreprises, les collectivités n'ont pas la même démarche de rentabilité selon leurs responsables TIC. L'argent public devrait plutôt selon eux être investi dans le déploiement du haut débit plutôt que dans le seul fait de se voir attribuer une coûteuse licence.

" Nous n'avons pas à payer à l'État le droit d'aménager les territoires qui sont défavorisés en haut débit, cela devrait être plutôt à nous de recevoir des subventions "

 
Aucune subvention d'Etat ne semble en effet compenser les coûts d'acquisition de licences.

Des positions qui trouvent en tout cas un écho favorable chez les responsables des associations régionales et départementales. L'opération " 1 euro pour le Wimax " semble en tout cas fédérer la majorité d'entre eux.

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