Youtube logo png Dans la journée de mercredi 7 novembre, une fusillade a eu lieu dans le lycée Jokela, un établissement scolaire situé à Tuusula, en Finlande, et s'est soldée par la mort de 8 élèves. Pekka-Eric Auvinen, le garçon âgé de 18 ans qui en est à l'origine, s'est donné la mort le soir même d'une balle en pleine tête.

Ce triste événement n'aurait peut-être jamais eu lieu si les autorités avaient eu connaissance d'une vidéo circulant sur plate-forme de vidéo en ligne YouTube. Sous le pseudonyme Sturmgeist89, le garçon avait en effet mis en ligne une vidéo intitulée " Jokela High School Massacre, 7 novembre 2007 " où il annonçait le drame qui allait avoir lieu dans son établissement scolaire.

Selon l'AFP, une autre vidéo intitulée " Je teste juste mon revolver " circulait. Dans celle-ci, l'élève se filmait dans une forêt enneigée en train de tester son arme, un modèle Sig Sauer calibre 22 qu'il nomme Catherine et qui a été utilisé ce mercredi, sur une pomme avant de faire sourire à la caméra.

Ce ne sont là que quelques-unes des vidéos diffusées. D'autres rendaient hommage à Eric Harris et Dylan, deux adolescents américains ayant tué 12 élèves au lycée Columbine en 1999. Une autre citait Theodore John Kaczynski, un américain qui a fait exploser une camionnette piégée au pied d'un grand immeuble d'Oklahoma City en 1995, ce qui s'était soldé par la mort de 168 personnes.


Le profil parle de lui-même...
La présentation sur son compte YouTube, si elle avait été connue, aurait sans doute alerté les autorités : " Je suis prêt à me battre et à mourir pour ma cause. En tant que sélectionneur naturel, je vais éliminer tous ceux que j'estime ne pas être apte, ceux qui sont indignes de la race humaine et qui ont échappé à la sélection naturelle. "

Il s'y affiche en tant que responsable de ses actes : " Rappelez-vous que ceci est ma guerre, mes idées, mes plans. N'accusez pas mes parents ou mes amis. Je n'ai parlé à personne de mes projets, je les ai toujours gardés dans ma tête. "

Il reste désormais à voir si les autorités mettront en cause les responsables de YouTube, qui est censé contrôler les contenus diffusés sur la plate-forme.
Source : AFP