" Nous avons eu des conversations téléphoniques lorsque nous avons vu nos clips vidéos en ligne " a déclaré Sweeney à nos confrères de Reuters lors du Reuters Media Summit à New York. " Nous avons appelé et demandé de supprimer nos contenus vidéo " a t-elle poursuivi. Selon elle, Disney et YouTube auront besoin de discussions plus poussées pour résoudre les problèmes de violations de droits d'auteur.
" Ce n'est pas efficace et je pense qu'il doit y avoir là une plus large conversation. Mais c'est le monde dans lequel nous vivons. C'est la réalité. (...) Ce n'est pas le moyen le plus efficace pour traiter ce problème. Je pense qu'une plus large discussion est de rigueur. " a t-elle déclaré.
Les sites web qui permettent la mise en ligne de contenus par les utilisateurs arguent que le Digital Millennium Copyright Act les protège face à la violation de copyright si ils suppriment lesdits contenus lorsqu'ils leur sont notifiés.
Seulement, étant donné les millions d'utilisateurs de YouTube ou de MySpace, le processus de suppression des contenus incriminés est assez délicat à assurer. A propos d'une possible affaire en justice, la responsable de Disney ne souhaite pas se prononcer : " Je ne sais pas. Je ne suis pas avocate, je ne vais pas spéculer sur ce point. "
Pour le moment, YouTube a déjà signé des arrangements financiers, notamment liés à la publicité autour des contenus illégitimes, avec des groupes comme Universal Music Group, Warner Music, Sony BMG et CBS.
