Pour l'Internet des Objets et les appareils connectés, la Linux Foundation fait le pari open source de Zephyr avec déjà le soutien d'acteurs tels que Intel, NXP Semiconductors, Synopsys et UbiquiOS Technology.

Ce projet ambitionne un système d'exploitation temps réel (RTOS) qui pourra prendre en charge des appareils de l'Internet des Objets avec la très petite empreinte mémoire que cela suppose. En l'occurrence, le noyau Zephyr peut être exécuté sur des systèmes avec seulement 8 ko de mémoire.

Dans un communiqué, la Linux Foundation met l'accent sur un système d'exploitation modulaire, ce qui sera forcément facilité par la nature open source du projet. C'est aussi la perspective d'un écosystème plus homogène tirant parti des mêmes protocoles de communication.

Un autre point souligné concerne la sécurité qui est actuellement l'un des parents pauvres de l'IoT ; trop souvent négligée par ses acteurs. Il est ainsi prévu un groupe de travail spécialement dédié à la question de la sécurité informatique.

  

Le projet Zephyr supporte pour le moment des technologies de communication comme Bluetooth, Bluetooth Low Energy, IEEE 802.15.4, et de nombreuses architectures telles que ARM Cortex-M, Intel x86 et ARC.

Pour réussir, Zephyr devra fédérer suffisamment de monde, d'autant plus face à des alternatives comme par exemple Brillo de Google.