twitter-bird-logo Pour augmenter la visibilité de ses sites sur les pages des moteurs de recherche et notamment de Google, l'éditeur Zlio a fait appel en 2007 à la société Referencement.com spécialisée dans le référencement sur Internet. Les relations entre les deux sociétés ont tourné au vinaigre et le PDG de Zlio, Jérémie Berrebi, a fait part de son mécontentement pour la prestation fournie. Pour cela, il a eu recours à Twitter.

Dans une décision rendue mardi, le Tribunal de Commerce de Paris a estimé que la prestation initialement convenue a bel et bien été réalisée. La cour a par ailleurs reconnu un dénigrement qui a donc eu lieu par le biais de Twitter.

Dans la décision rendue publique... via Twitter ( et Google Docs ) par le Directeur des affaires juridiques et réglementaires de PriceMinister, Benoît Tabaka, on peut lire : " Attendu que la notoriété du dirigeant de Zlio dans le monde Internet permet d'être sûr de la portée du dénigrement opéré par la tenue de tels propos, […] le tribunal évalue le préjudice lié au trouble commercial inévitablement engendré par de tels actes de concurrence déloyale à la somme de 10 000 € ".

Sur ce dénigrement, l'ensemble des propos concernés doivent être définitivement retirés, ce qui ne sera pas une mince affaire. Benoît Tabaka s'amuse lui du fait que la condamnation devra être publiée sur plusieurs supports, dont Twitter. Une performance à réaliser en 140 caractères ?

Dans une réaction, Jérémie Berrebi souligne que le cas du dénigrement sur Twitter n'est qu'un point de l'affaire. " J'envisage de faire appel. Je conteste complètement la motivation de ce jugement. À en lire la décision du tribunal, les faits n'ont pas été bien compris. Vous comprendrez que je ne peux être bavard sur le sujet ".