hacker Début juin, le gouvernement américain avouait à demi-mot un piratage des données personnelles de milliers d'employés fédéraux gérés par l'OPM (Office for Personnel Management), avant de reconnaître que la cyberattaque avait été de grande ampleur.

La Maison Blanche avait alors suggéré que ce piratage était le fait de hackers chinois même si les autorités de Beijing avaient rapidement démenti être à l'origine de l'intrusion. La révélation de cet événement arrivait cependant au moment où le gouvernement US étendait les pouvoirs de la NSA en matière de surveillance, comme une justification à l'extension de ses prérogatives.

Mais la Chine n'est pas le seul foyer supposé de pirates que doivent craindre les Etats-Unis. Selon de nouvelles révélations, une nouvelle cyberattaque a touché le 25 juillet le système de messagerie non confidentielle du Pentagone et ce sont cette fois des hackers russes qui sont pointés du doigt par l'armée US.

Les pirates auraient accédé aux données de 4000 personnes, civils et militaires, travaillant au sein de l'état-major interarmées. Une enquête est ouverte pour déterminer les causes et les fuites de données causées mais, selon NBC, l'attaque est suffisamment sophistiquée pour faire penser à l'action d'une agence gouvernementale.

Le gouvernement US n'a pas spécifiquement désigné la Russie comme auteur de cette cyberattaque mais des intrusions antérieures des réseaux non confidentiels du Pentagone avaient été attribués à des pirates russes, ce qui les remet en ligne de mire dans cette nouvelle affaire.