Android logo pro La force d' Android est de connaître une évolution régulière et assez rapide tout en étant présent sur un vaste choix de terminaux mobiles. Mais ces éléments peuvent se transformer en faiblesses pour les consommateurs lorsqu'il s'agit de pouvoir mettre à niveau son smartphone.

Sur son blog The Understatement, Michael Degusta s'est intéressé à la politique de mise à jour de l'ensemble des smartphones Android et iPhone lancés aux Etats-Unis avant juillet 2010. Il y constate d'abord que l'approche centralisée d' Apple a permis à chaque génération d' iPhone de bénéficier de la dernière mise à jour majeure disponible jusqu'à trois ans après leur lancement, permettant de profiter de la majeure partie des nouvelles fonctionnalités correspondantes.

Côté Android, la situation est plus complexe du fait de la multiplicité des terminaux disponibles ( et dans différents segments, avec des exigences techniques variables ) et de fabricants ( dont les politiques de mise à jour ne sont pas coordonnées ).

Android update

Ainsi la quasi-totalité des terminaux Android proposés sur le marché US a souffert de retards de mise à jour vers des versions d' Android plus récentes, quand ils ne sont pas lancés directement avec un décalage par rapport à la dernière version disponible.

Si cela peut être compréhensible en fonction des performances du modèle, parfois positionné en entrée de gamme, certains appareils se sont retrouvés avec deux, voire trois mises à jour de retard moins d'un an après leur lancement.

Autrement dit, à moins de choisir le haut de gamme, le consommateur ne devait jusqu'à présent pas trop espérer bénéficier des mises à jour récentes d' Android sur son smartphone, et ce même jusqu'à la fin de sa période d'abonnement ( et de subvention de son modèle ), généralement de deux ans aux Etats-Unis.

Ce problème de fagmentation n'est pas nouveau et Google a anticipé une meilleure harmonisation de la politique de mise à jour d' Android ( qui doit encore être mise en place ), ce qui devrait garantir un  suivi moins aléatoire, au moins sur les 18 mois suivant le lancement de l'appareil.

Il faut voir aussi que la période considérée correspond aux débuts d' Android, dont la vitesse de maturation accélérée a rendu compliquée le suivi des mises à jour sur les terminaux. La situation tend maintenant à se stabiliser, même si les politiques des fabricants restent parfois obscures, hormis ceux qui communiquent clairement dessus pour faire oublier les ratés des débuts.