Pendant que l'App Store d'Apple poursuit sur sa lancée et a dépassé il y a deux mois le cap des 700 000 applications disponibles, que le Google Play est en train de faire de même et n'est plus très loin du moment où il deviendra le premier portail mondial en nombre d'applications, et alors que Windows Phone 8 revendique 120 000 applications et que BlackBerry 10 sera lancé dans quelques mois, le marché des applications mobiles s'annonce florissant.

Le cabinet d'études Strategy Analytics prédit une croissance de ce secteur qui devrait l'amener à peser 35 milliards de dollars en 2017, contre moins d'un milliard de dollars en 2009. De l'achat unique des débuts, l'accroissement des volumes est porté par l'évolution des modèles économiques vers de la publicité ciblée, la vente de biens, services et objets virtuels ( achats in-app ) et les modèles d'abonnement.

Strategy Analytics logo  L'achat unique, qui représentait 70% des revenus générés sur les portails, ne représentera plus que 36% de l'ensemble des revenus en 2017, la publicité devenant le plus gros générateur de revenus et le support privilégié des modèles économiques des développeurs.

Et à l'horizon 2017, ce seront toujours Android et iOS qui profiteront le plus, et très largement, des revenus issus des applications mobiles. A elles seules, les deux plates-formes représenteront plus de 75% des revenus générés, ce qui laisse peu de place aux autres plates-formes et réduit leur attractivité aux yeux des développeurs.

Apple rappelait lors de la présentation de sa tablette iPad Mini avoir reversé 6,5 milliards de dollars aux développeurs, tandis que son portail App Store avait passé la barre des 35 milliards de téléchargements.