Depuis hier et jusqu'au 10 décembre, Facebook demande à son milliard de membres actifs de voter pour sa nouvelle politique d'utilisation des données et sa nouvelle déclaration des droits et responsabilités.

Les utilisateurs ont ainsi la possibilité d'adhérer aux modifications apportées ou de demander le maintien de la politique actuelle.

Comme de tradition avec Facebook, les modifications prévues suscitent une levée de boucliers de certains utilisateurs. Des inquiétudes sont apparues quant au partage et la combinaison des données des utilisateurs avec les données de filiales de Facebook ( à l'instar d'Instagram ), de partenaires ou encore de clients publicitaires.

Un hoax a soufflé sur des braises ardentes et Facebook a dû démentir une rumeur afin d'assurer que " chaque utilisateur demeure propriétaire des informations qu'il publie sur Facebook ". Les autorités de protection des données ont quant à elles demandé à Facebook d'obtenir le consentement explicite de l'utilisateur avant tout changement.

Toute cette confusion montre bien que finalement les utilisateurs ne comprennent pas grand-chose à la politique de Facebook en matière de confidentialité.

Facebook-vote-gouvernance C'est dans ce contexte que le réseau social de Mark Zuckerberg veut aussi retirer le droit de vote pour les utilisateurs. Et pour cela... il leur est demandé de voter. Plutôt ubuesque.

Dans le système de vote actuel de Facebook, le résultat d'un scrutin est contraignant s'il réunit au moins 30 % des utilisateurs actifs. Un seuil qui n'a jamais été atteint dans les scrutins précédents. Pour être pris en compte, les votes jusqu'au 10 décembre doivent réunir quelque 300 millions d'utilisateurs !

Pour le moment, le refus des nouveaux documents de gouvernance l'emporte à près de 90 % mais seulement 0,004 % des utilisateurs actifs ont voté.