Les investisseurs soutiennent toujours fortement Spotify et son service de musique en streaming avec un nouveau tour de table qui a amené 250 millions de dollars pour poursuivre les efforts de présence sur de nouveaux marchés, notamment le Japon.

Cette nouvelle manne valoriserait la société à plus de 4 milliards de dollars et doit lui permettre de continuer à progresser face à la concurrence, notamment celle de Pandora, valorisée à 5,7 milliards de dollars.

Spotify-logo  Le chiffre d'affaires de la société continue de progresser mais ses pertes se creusent du fait de la pression des droits sur la musique écoutée par une base grandissante d'abonnés et des dépenses nécessaires pour s'installer sur de nouveaux marchés.

Spotify est un des rares exemples d'offres freemium dont le taux de conversion (les utilisateurs de l'offre gratuite passant à un abonnement) est important et permet de générer un revenu stable par les abonnements, le reste provenant de la publicité.

L'entreprise revendique 6 millions d'abonnés et quelque 24 millions d'utilisateurs du service gratuit, avec une présence dans 32 pays et des accords commerciaux avec 25 opérateurs mobiles. Elle avait déjà levé 100 millions de dollars l'an dernier, qui lui avaient permis d'atteindre les 3 milliards de dollars de valorisation.

Pour ce qui est d'entrer en bourse, sujet à la mode parmi les sociétés issues du Web, l'idée n'est pas encore d'actualité chez Spotify même si son CEO Daniel Ek ne l'écarte pas à moyen ou long terme.

Pendant ce temps, son concurrent français Deezer envisage une entrée sur le marché US, hautement concurrentiel mais stratégique, l'an prochain, et cherche les moyens de différencier son offre, notamment par des possibilités de recommandations avancées.