Et l’affaire pourrait en intéresser plus d’un puisqu’il concerne des clauses parfois abusives présentes à la fois dans les conditions d’utilisation des dispositifs d’Apple, mais également plus généralement dans les modalités de prise en charge des assurances.

iPhone  Ces assurances, qui font souvent la fortune des opérateurs et des boutiques spécialisées dans la vente de smartphones pourraient être amenées à changer leur politique concernant les dommages liés à l’eau sur les dispositifs d’Apple.

C’est souvent lorsqu’un dispositif tombe en panne que l’utilisateur prend réellement le temps de lire les conditions de prise en charge établies par la garantie constructeur, mais également par son assurance. Et dans la grande majorité des cas, il est un facteur qui n’est jamais pris en compte par l’un ou l’autre des services : le cas d’un iPhone tombé dans l’eau.

Pour repérer qu’un iPhone ou autre dispositif d’Apple est tombé dans l’eau ou passé à la machine à laver, le constructeur a collé une bande spéciale fabriquée par 3M qui change de couleur pour virer au rose lorsqu’elle est en contact avec du liquide.

Du moment que le SAV repère ce changement de couleur, il est automatiquement déduit que le téléphone a subi des dommages liés à l’eau, et la garantie vole automatiquement en éclat, sauf que...

Tout ne se passe pas toujours de cette façon, puisque d’après 3M, l’humidité peut également venir perturber l’autocollant, jusqu’à le faire changer de couleur sans qu’il n’y ait de réel contact avec l’eau.

Apple a maintenu pendant longtemps ne pas souffrir de ce défaut de fabrication, profitant de l’occasion pour refuser des retours en SAV, des échanges, mais également en facturant les réparations ou en dirigeant les clients vers l’achat de nouveaux dispositifs.

Un recours collectif déposée pour ces raisons vient de trouver une issue favorable aux plaignants, et Apple a accepté de reverser 53 millions de dollars de dommages et intérêt.

La poursuite ne concernait que la troisième génération d’iPod touch, iPod classique , iPhone 3G et iPhone 3GS. De quoi faire réfléchir sur le discours à adopter face à un SAV refusant la prise en charge de son dispositif pour des motifs abusifs.