Alors que la Commission Européenne relance toujours un peu plus le débat de l’uniformisation du marché mobile Européen lié à la fin des frais de roaming, SFR reste focalisé sur le marché national « De grands acteurs doivent émerger en Europe, mais il y a peu de synergies entre les marchés nationaux », « notre ambition est avant tout française. »

mutualisation bouygues sfr  SFR devrait prochainement sortir du giron de Vivendi et s’introduire en Bourse dans l’optique de rester indépendant. Indépendant, mais pas sans alliances fortes ni sans soutien d’après le patron de la société qui a ajouté que « Vincent Bolloré, actionnaire de Vivendi, a dit qu’il resterait au capital de SFR. »

Sur la question des alliances en France, Jean-Yves Charlier est revenu sur l’accord de mutualisation engagé avec Bouygues Telecom : « Plusieurs opérateurs peuvent partager leurs réseaux. Au bout du compte, n’avoir plus que deux réseaux est une possibilité. Notre axe avec Bouiques Telecom est clair. Free est, de son côté, déjà lié à Orange ».

Un accord de mutualisation qui « serait un accord historique qui permettrait d’économiser plusieurs centaines de millions d’euros d’ici à 2020. » et qui « donnera une meilleure couverture qu’aujourd’hui aussi bonne que celle d’Orange. »

En outre, si SFR s’est tourné vers Bouygues, c’est également pour profiter des infrastructures 4G de l’opérateur, une 4G que ne fournit pas encore Free et qu’Orange a annoncé ne pas souhaiter partager, y compris dans le cadre d’une mutualisation éventuelle de son réseau avec Free Mobile.

Au passage, le PDG de SFR a précisé que les premiers forfaits 4G de l’opérateur lancés à partir de mardi auront un prix de départ fixé à 34,99 euros, en ajoutant que « Le très haut débit sur mobile, la 4G, coûtera donc 5 euros de plus en entrée de gamme ».

Source : LeJDD