Lancé sur le réseau social Facebook avant de se voir dérivé en application mobile, Candy Crush Saga a été téléchargé par plus de 45 millions de joueurs.

candy  Pour l’éditeur britannique king, le succès ne pouvait pas être plus important. Un succès qui permet à la société d’employer 450 salariés dans le monde et rapporte à l’éditeur 470 000 euros par jour.

Pourtant, le titre est à la fois simplissime et gratuit au téléchargement. Présenté comme un jeu de casse-tête, il suffit d’associer au minimum 3 sucreries de la même couleur en ligne pour marquer des points. 4 pièces ou plus associées et voilà un bonus qui engrange encore davantage de points.

Gratuit au téléchargement, les choses se compliquent et le titre profite alors d’une mécanique bien huilée. Chaque joueur dispose de 5 vies, chaque vie ne se renouvelant que toutes les 5 minutes. Chaque tableau est à compléter en un maximum de coup ou de temps, ce qui fait que peu importe le talent du joueur, il finit immanquablement par perdre des vies.

Si le joueur bloque sur un niveau ou ne souhaite pas attendre que ses vies réapparaissent, il peut alors passer par la case achat et débloquer sa situation. Et c’est là que le titre tire son épingle du jeu. Le titre est devenu si addictif pour certaines personnes qu’elles n’hésitent pas à dépenser jusqu’à 200 euros par mois pour assouvir leur soif de progression.

Et tout est fait pour inviter le joueur à dépenser : l’intégration des réseaux sociaux ne fait qu’alimenter l’esprit de compétition entre les joueurs qui n’hésitent alors pas à dépense quelques centimes d’euros pour s’aider dans leur tâche. Un premier achat qui est souvent annonciateur de dépenses bien plus importantes et sur lesquelles King mise énormément, d’ailleurs le titre a de la marge et affiche déjà plus de 400 niveaux, soit autant d’opportunité pour l’éditeur de glaner progressivement des millions d’euros chaque année.