Uber 1 Comme d'autres grande entreprises étrangères, Uber France fait l'objet d'un contrôle fiscal visant ses pratiques d'optimisation fiscale, rapporte L'Express, qui indique qu'une perquisition a eu lieu dans les locaux de l'entreprise, tandis que le contrôle a porté sur les exercices allant de 2012 à 2015.

Uber France est rattachée à la filiale d'Uber aux Pays-Bas et est présentée comme un simple prestataire de services destiné à assurer la promotion du groupe et le support marketing.

A ce titre, l'essentiel du fruit de son activité est transféré vers la filiale néerlandaise, ce qui permet à Uber France de ne payer que 121 000 € d'impôts sur les entreprises en 2015, alors que son chiffre d'affaires était établi à 20 millions d'euros et son bénéfice net à 1,6 million d'euros.

Avec un chiffre d'affaires plus que triplé sur un an, l'activité d'Uber France dépasse désormais celle de Yahoo ou de Twitter dans le pays et frôle celle du réseau social Facebook (21,4 millions d'euros de CA), relève encore L'Express.

Mais ce n'est pas le seul souci en vue pour Uber. La CNIL (Commission nationale de l'informatique et des libertés) mènerait également une investigation concernant la méthode d'évaluation des chauffeurs et des clients à la fin de la course, chacun donnant une note de 1 à 5 étoiles.

Cette enquête de la CNIL n'est toutefois pas spécifique à Uber mais concerne tous les services de transport de personnes utilisant cette méthode. La CNIL s'était déjà intéressée à la collecte et au traitement des données des clients, notamment sur leur durée de conservation par l'entreprise.

Source : L'Express