Fujifilm vient d’annoncer le développement d’un partenariat avec le Musée Van Gogh à Amsterdam dans le but de créer des répliques en trois dimensions des pièces les plus populaires de l’artiste.

vgresized  Une fabrication accomplie par un procédé de reliefographie que Fujifilm présente comme le fruit de sept années de recherches et développement.

Le processus combine différentes technologies : un scanner 3D capable de numériser des objets avec une précision extrême, et un processus d’impression poussé capable de recréer un effet de superposition de couches et de relief.

Fujifilm annonce déjà être capable de créer des répliques qu’il est impossible ou presque de distinguer des originaux, lorsque placés l’un à côté de l’autre. Les toiles seraient ainsi reproduites, mais également les leur dos et les cadres pour encore plus de réalisme. Seuls les experts seraient actuellement capables d’identifier le faux du vrai à l’œil nu.

Tous ces efforts de précision et de perfection ont néanmoins un cout, en argent et en temps. Fujifilm peut ainsi ne reproduire que trois toiles du maitre par jour, chaque toile étant facturée tout de même 34 000 $.

Néanmoins, le procédé permettrait de présenter davantage les travaux de l’artiste de par le monde et dans des endroits plus accessibles au public, tout en conservant l’original dans des conditions de stockage optimales afin de limiter sa dégradation, mais aussi de prévenir les vols.

La technologie déployée par Fujifilm sera réservée en exclusivité au Musée Van Gogh pendant 3 ans, après quoi le service sera proposé aux galeries d’art du monde entier.

Source : The Verge