L'agence spatiale européenne pourra donc prochainement réaliser ses propres découvertes de systèmes solaires et de planètes lointaines grâce à Plato (Planetary Transits and Oscillations of Stars), un vaste programme qui implique le positionnement dans l'espace de 34 télescopes capables d'observer des millions d'étoiles.

plato  Contrairement à Kepler qui cherche simplement à localiser des exoplanètes, Plato se focalisera sur une recherche bien plus spécifique : des planètes telluriques situées dans la zone habitable de leur étoile. En d'autres termes, Plato cherchera des environnements potentiellement favorables à la vie, et fera l'impasse sur l'ensemble des planètes gazeuses, fournaises et autres univers gelés.

Le comité de l'ESA vient tout juste de valider le projet dont le cout global devrait se situer aux alentours du milliard de dollars et dont le lancement serait prévu pour 2024.

Le système devrait être composé de 34 télescopes de très petite taille ( 12 cm de diamètre) mais dont le champ d'observation sera très étendu. Chaque télescope sera équipé de quatre capteurs CCD de 4510 x 4510 pixels. Les télescopes seront propulsés dans l'espace depuis une fusée Soyouz, et se positionneront sur le point de Lagrange L2, un point d'orbite stable à 1,5 million de kilomètres de la Terre.

Les scientifiques espèrent découvrir des planètes habitables beaucoup plus proches de nous que celles repérées par Kepler. En outre, quelques extensions du programme devraient également permettre la découverte d'exolunes, exocomètes et exoanneaux.

Source : Dvice