Un volontaire originaire du Texas, Gene Robinson, avait été mis en demeure par la FAA, l'autorité de régulation du trafic aérien des USA, de ne plus utiliser ses drones volants y compris pour les missions d'assistances conjointes à la sécurité civile.

drone volant  En février dernier, la FAA ordonnait au volontaire de ne plus utiliser ses drones dans le cadre de recherche de personnes disparues, pourtant lancées en appui d'opérations menées par les secouristes ou lors de battues menées par les forces de l'ordre.

Grâce à ses drones, il pouvait parcourir des zones très vastes et accéder à des points isolés ou escarpés. Il proposait ses services gratuitement, et des avis des autorités, son aide précieuse se révélait pourtant parfois capitale et permettait d'économiser sur le vol d'un hélicoptère de recherche ou la mobilisation de centaines d'officiers au sol.

Avec sa structure baptisée EquuSearch, qui officie gratuitement, il estime avoir contribué à retrouver plus de 300 personnes vivantes dans 42 États et 8 pays différents. Une situation qui a touché la Cour d'Appel des États-Unis pour le circuit du District de Columbia qui a contacté la FAA pour faire invalider l'interdiction de vol.

La question est délicate, puisque la FAA reprochait l'usage commercial non autorisé d'un drone. Or, puisque les prestations proposées ne sont pas facturées, l'usage du drone ne peut être reproché au titre commercial.

La situation, à défaut de marquer une étape de plus vers la démocratisation des drones volants, montre à quel point il est actuellement complexe d'encadrer leur usage, mais aussi combien il devient urgent de prendre ces véhicules volants en considération.

La FAA a déjà fait quelques pas timides en autorisant récemment le premier vol commercial, tout en rappelant qu'il était toujours interdit d'utiliser ces derniers pour mener des opérations d'arrosage ou d'épandage agricoles, de photographier des parcs nationaux ou personnes et de vendre les clichés ou clips, ou encore de recevoir de l'argent en l'échange de démonstrations de vol.

Source : Ars Technica