Rapidement, l'ESA avait identifié le problème : ce sont des tuyaux d'alimentation trop proches l'un de l'autre sur la Fusée Soyouz qui ont amené le circuit d'hélium liquide à geler celui d'hydrazine. En conséquence, les tuyères du quatrième étage de la fusée n'ont pas pu s'orienter correctement, et les satellites ont été placés sur une orbite elliptique basse. ( Les satellites devaient être positionnés sur une orbite circulaire à 23 000 km d'altitude pour venir renforcer le parc des 4 autres satellites du programme Galileo).

galileo  Actuellement les deux satellites ont une orbite elliptique dont l'amplitude les amène entre 13 713 km et 25 900 km d'altitude. Pour autant, rien n'est totalement perdu, et si quelques mois ont passé sans nouvelles, l'ESA annonce qu'elle va procéder à une série de 15 manoeuvres au cours du mois dans l'espoir de repositionner un premier satellite. En fonction des résultats, une procédure relativement identique sera appliquée au second satellite.

Les satellites en question sont équipés de propulseurs leur permettant de corriger leur course au fil des années, pour autant, leur réserve est limitée et ne leurs permettent que de se déplacer sur 4000 km environ.

Dans ces conditions, il ne sera pas possible pour l'ESA de totalement corriger l'orbite des satellites Doresa et Milena, mais l'agence pourrait la dévier suffisamment pour que son point le plus bas se situe à 17 339 km .

Avec cette nouvelle orbite, les satellites devraient revenir à une position identique tous les 20 jours, ce qui permettra de coordonner leur parcours avec les quatre autres satellites déjà en position ( ces derniers reviennent à un même point tous les 10 jours).

Pour les utilisateurs, cela se traduira par moins de variation dans la force du signal GPS et une meilleure visibilité des satellites par les dispositifs au sol.